Un atelier de validation des nouveaux programmes d’études du Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER) s’est tenu, du 25 au 26 mars 2025 à Lomé. La rencontre axée sur l’adoption des textes relatifs à la méthode d’apprentissage basée sur l’Approche par Compétence (APC), s’est déroulée dans le cadre du plan stratégique 2016-2026 de ce Centre.
Le Centre Régional de Formation pour l’Entretien Routier (CERFER) ambitionne d’adapter son système d’enseignement et de formation professionnels aux besoins du marché de l’emploi. Dans cette perspective, il a tenu, les 25 et 26 mars 2025, à Lomé, un atelier de validation des curricula et nouveaux programmes de formation du Centre, avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD). Les textes révisés intègrent la pédagogie axée sur l’Approche par Compétence (APC), une méthode pédagogique qui a pour objectif de favoriser l’acquisition des connaissances/compétences approfondies chez les apprenants, plutôt que l’accumulation des connaissances. L’objectif étant d’orienter davantage la formation sur les savoir-faire, les savoir-être et les savoirs transversaux de ses apprenants, afin de faire d’eux des responsables de demain.
Selon Mme Abidé Nabédé, cheffe de file des consultants du groupement CEEOFIRS/ACR, ces réformes vont permettre de former, de façon très pratique, les apprenants de sorte que lorsqu’ils seront sur le marché du travail, ils soient en même temps opérationnels. Car les entreprises n’auront plus à les former, puisque les apprenants formés au Centre seront directement aptes à travailler, selon les besoins du marché. Elle a révélé que le texte validé porte sur des curricula et programmes de formation aux métiers prioritaires préalablement retenus aux termes d’une étude sectorielle menée par des experts des cinq pays du Conseil de l’Entente. « Nous avons fait une étude sectorielle dans la sous-région. Ce qui a permis aux professionnels des cinq pays, d’exprimer leurs besoins en matière de travail, notamment les génies dans les domaines des BTP, de la mécanique, des mines et des chemins de fer », a-t-elle fait savoir.
Pour sa part, le directeur général du CERFER, M. Sama Ouro-Djobo Essowavana, a expliqué que « le CERFER s’est engagé dans la mise en place d’une nouvelle dynamique, en matière de formation professionnelle, pour répondre mieux aux besoins en compétences des grands chantiers en cours dans la sous-région. Ceci, en vue de renforcer ses capacités institutionnelles, logistiques et managériales », a-t-il précisé. Le DG du CERFER a ajouté que son institution a pour ambition de revisiter les offres de formations, afin qu’elles répondent aux besoins prioritaires des entreprises, tout en privilégiant le partenariat avec le secteur privé pour la formation. Il souligné qu’aujourd’hui, « le CERFER célèbre ses 55 ans d’existence grâce aux orientations et aux efforts consentis par les chefs d’Etat du Conseil de l’Entente ».
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, M. Ikélé Assédi, a félicité les responsables du Centre pour l’initiative qui entre dans la droite ligne des actions prioritaires du gouvernement. Il a souligné que l’élaboration de nouveaux programmes de formation va permettre d’améliorer, de façon substantielle, l’offre et la qualité de l’enseignement dans ce Centre. « Au total, onze nouveaux métiers seront offerts à vos futurs apprenants dans les secteurs du BTP, du chemin de fer et des mines. A travers cet éventail de programmes, beaucoup de nos jeunes frères et sœurs pourront avoir accès à une formation professionnelle qui leur facilite l’obtention d’une qualification, pour l’accès à de meilleures opportunités d’emplois », a-t-il indiqué. M. Ikélé Assédi a exprimé sa gratitude au Patronat togolais et au groupe des experts, partenaires qui ont contribué à l’élaboration de ces programmes. Cyril EKPAWOU
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