Les sénateurs se sont réunis en séance plénière, lundi 30 juin 2025, au Palais des congrès de Lomé, pour procéder à la clôture officielle de leur première session ordinaire au titre de l’année 2025, conformément aux dispositions de la Constitution de 2024. Ouverte en mars 2025, cette session, la toute première depuis l’entrée en fonction du Sénat, marque une étape historique dans le processus de renforcement de la démocratie parlementaire au Togo. Cette séance de clôture a été dirigée par Barry Moussa Barqué, président de l’institution.
La première session ordinaire de la deuxième Chambre du Parlement au titre de l’année 2025 a été clôturée, lundi 30 juin 2025. Conduite par le président du Sénat, Barry Moussa Barqué, la séance a été consacrée à la présentation du bilan des activités menées, au cours des trois derniers mois. En préambule, les sénateurs ont pris connaissance du compte rendu de la session de droit tenue, le 6 mars 2025, et de la séance d’ouverture de la première session ordinaire, du 3 avril 2025.
Vue d’ensemble des sénateurs lors de la séance de clôture de la 1ère session
Dans son allocution, le président du Sénat a salué les efforts collectifs consentis au cours de cette session inaugurale, soulignant les défis relevés et les avancées significatives enregistrées. Il a, notamment, insisté sur le fait que cette première session a permis de poser les premières bases de l’édifice institutionnel. « Tout d’abord, je tiens à souligner l’adoption, en forme simplifiée du budget de fonctionnement du Sénat. Ce budget, élaboré avec rigueur et responsabilité par le bureau élu, a été transmis au ministère de l’Economie et des Finances, marquant ainsi une étape essentielle dans la mise en place des moyens nécessaires à notre fonctionnement. Cette gestion témoigne de notre volonté d’agir avec transparence et efficacité dans la gestion des ressources publiques. En outre, nous avons accueilli avec satisfaction la mise à disposition de nouvelles recrues par le ministère chargé de la Fonction publique. Ces nouveaux collaborateurs qui incarnent l’avenir administratif du Sénat, bénéficient actuellement d’un stage de professionnalisation sollicité et obtenu auprès de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, je me réjouis de la constitution de trois groupes parlementaires au sein de notre institution. Cette structuration politique est le reflet de la diversité d’opinions et d’idées qui enrichit nos débats. Elle constitue également un pas important vers le plein exercice des responsabilités législatives qui incombent au Sénat », a fait noter l’honorable Barry Moussa Barqué.
La paix et la cohésion nationale, des joyaux à préserver avec soin et vigilance
Pour le président, les résultats déjà enregistrés sont satisfaisants, mais beaucoup reste à faire, pour rendre pleinement fonctionnel le Sénat. Et d’ajouter que les réflexions sont en cours pour définir les cadres organisationnels et opérationnels qui permettront à l’institution d’assumer pleinement son rôle. Il a salué les efforts du Président du Conseil dans la transformation et l’essor du pays. « A ce stade de mon propos, je voudrais exprimer notre profonde admiration au Président du Conseil qui œuvre inlassablement à la modernisation et au développement durable de notre pays. Sa vision prospective et son engagement sans faille pour un Togo plus uni et plus prospère méritent notre reconnaissance et notre soutien indéfectible », a confié le président du Sénat. En soulignant l’esprit de coopération exemplaire qui a marqué les travaux de la session, le président a appelé ses concitoyens à s’approprier les valeurs de paix, de cohésion et de respect mutuel, gages d’un avenir stable et prospère pour le Togo. « La paix et la cohésion nationale ne sont jamais des acquis immuables, mais des joyaux qu’il nous appartient de préserver avec soin et vigilance », a-t-il dit.
Cette réunion met un terme aux travaux de la première session ordinaire de l’année 2025 du Sénat.
La deuxième session ordinaire est prévue, pour octobre prochain, avec la possibilité de sessions extraordinaires en fonction des besoins.
Bernadette A. GNAMSOU
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