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Entretien routier au Togo : Un financement de 23,570 milliards de FCFA sera nécessaire en 2024

Table d'honneur à l'ouverture de la réunion
Entretien routier au Togo : Un financement de 23,570 milliards de FCFA sera nécessaire en 2024

Une réunion d’élaboration du projet de budget-programme d’entretien routier s’est tenue, les 22 et 23 décembre 2023, à Lomé, à l’initiative du ministère des Travaux publics. Elle a permis à la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) d’annoncer un besoin de financement à hauteur de 23 milliards 570 millions de francs CFA pour l’exercice 2024. Ceci, en vue de répondre promptement aux besoins d’entretien routier national, tout en lui garantissant une longue durée de vie.

Officiels et participants à l’issue de l’ouverture des travaux

Sous l’impulsion du président de la République, à travers le gouvernement, la construction des routes et des pistes est une réalité vivante qui repose sur des engagements lourds. Pendant ce temps, les usagers ont le devoir de garder ces routes en bon état d’utilisation par des comportements sains et un entretien régulier et de qualité. Et pour réussir un tel pari, tous les acteurs du secteur doivent rechercher constamment la synergie, afin de garantir l’efficacité de leurs actions. C’est dans cette logique que le ministère des Travaux publics a organisé, les 22 et 23 décembre 2023, à Lomé, la réunion de programmation à l’intention des directions techniques. L’objectif étant d’assurer la protection des infrastructures routières contre les agressions récurrentes liées à plusieurs facteurs. Pour ce faire, cette conférence de programmation a été suivie de la présentation des données permettant l’élaboration de ce budget-programme.

En effet, pour la campagne d’entretien du réseau routier de l’année 2024, les ressources attendues sont chiffrées à vingt-trois milliards cinq cent soixante-dix millions (23.570.000.000) de francs CFA, contre des besoins réels de 53.273.000.000 de francs CFA. Tout comme les années précédentes, l’on retient que la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER) fait toujours face à un défi, celui de l’insuffisance des ressources nécessaires, pour une meilleure couverture des besoins d’entretien du réseau routier du pays.

Défis de trouver des ressources additionnelles

A l’occasion, la ministre en charge des Travaux publics, Mme Zouréatou Kassa-Traoré, en présence de son collègue en charge des Transports routiers, M. Affoh Atcha-Dédji, a souligné que la préservation du patrimoine routier est une préoccupation constante, tant pour les partenaires techniques et financiers, que pour le gouvernement. « C’est dans ce sens que la question liée aux réformes capables de doter les structures de fonds d’entretien routier des ressources pérennes, susceptibles de leur permettre d’assurer de façon efficace et efficiente leurs missions, reste d’actualité », a-t-elle dit. C’est également dans cette dynamique, selon elle, que le gouvernement a créé un fonds d’entretien routier de 2e génération, doté d’une autonomie administrative et financière, dénommé la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER). La mission essentielle de cette société, a-t-elle expliqué, est de mobiliser les ressources et de financer l’entretien du réseau routier du pays, afin de garantir à la voie une durabilité dans le temps. Aujourd’hui, a-t-elle fait savoir, les moyens financiers réels pour l’entretien routier annuel représentent en moyenne 25%. Pour pallier cette insuffisance, dit-elle, il urge de réfléchir et de trouver des ressources additionnelles facilement mobilisables. La ministre a exhorté tous les acteurs impliqués à prendre un nouvel élan qui doit se caractériser, désormais, par une transparence dans le processus de passation des marchés, sans perdre de vue les paramètres de qualité, de coût et de délai dans l’exécution des travaux.

Empêcher les surcharges des camions

Abondant dans le même sens, M. Outchantcha Aouté Sylvain, directeur général de la SAFER, a fait comprendre que la dynamique du développement socioéconomique du pays repose sur le développement de la route qui reste une opération suffisamment onéreuse interpellant, ainsi, tous les acteurs à œuvrer pour la protection de celle-ci. Pour lui, la protection de la route, pour garantir sa durabilité dans le temps, passe par l’adhésion de tous les acteurs à l’opération de contrôle des charges à l’essieu confiée par le gouvernement à la SAFER. Il a expliqué que l’opération de contrôle des charges à l’essieu consiste à empêcher les surcharges de camions et gros porteurs de marchandises, source de destruction prématurée de la route. Le directeur de la SAFER a renouvelé l’engagement ferme de sa structure à traduire, dans les faits, sa collaboration à chaque étape de l’exécution du budget-programme 2024, aux fins de garantir la rapidité et la qualité des travaux.

Firmin DEFALEONA

 

 

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