Par Rémy Banafey ASSIH
La communauté chrétienne de tous bords célèbre dans quelques heures la fête de la nativité incarnée par la naissance de Jésus Christ.
Réjouissant et consolateur, que la naissance de l’Enfant sauveur ! Pour notre rédemption.
Néanmoins désolant, que la survenue de la pandémie de la COVID-19, conséquence de nos tribulations, vienne entacher cet évènement.
Alors fatalement, que ce soit dans les églises ou dans nos demeures, collectivement ou individuellement, nos prières doivent être centrées sur la vie et les sentiments du divin Enfant. Plutôt que l’évènement consacrant sa naissance.
Le Christ inspirera toujours nos prières, dans nos rapports sociaux afin que nos actes de tous les jours soient le reflet de son passage sur terre. Sans toutefois prendre Jésus Christ comme un prétexte où un coupe-fil pour justifier toutes nos prétentions dans nos faits et gestes de chaque instant.
Sans oublier ni négliger l’attention particulière que nous devons porter aux enfants à cette occasion, rappelons-nous en mémoire que Noël est avant tout essentiellement une fête de la foi.
En ce temps de COVID-19, que chaque chrétien fasse un repli, et entre en lui, pour être le seul juge de lui-même, de sa propre foi.
Du reste, quant à la hiérarchie cléricale religieuse, elle serait bien inspirée de ne pas chercher à se victimiser à l’égard des autorités publiques. A la limite de ne pas ressembler à Marthe. Et appeler constamment chrétiens et fidèles à la seule prière et à l’adoration du Christ-né. Afin de ressembler plutôt à Marie.
Joyeux Noël
R. B. A.
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