Un cours de formation sur la gestion de conformité aux normes et pratiques recommandées de l’OACI, pour les cadres moyens et supérieurs des autorités de l’aviation civile, a débuté, ce lundi 18 février 2019, à Lomé. Il est initié par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), avec le soutien financier de la République populaire de Chine. La rencontre entend œuvrer à l’amélioration et au maintien de la sécurité et de la sûreté du transport aérien à son plus haut niveau possible et à fédérer les efforts pour la réussite de l’aviation civile internationale.
Cette formation, la 22e du genre sur la gestion de conformité aux normes et pratiques recommandées de l’OACI, fait partie d’une campagne de 24 séances prévues au plan mondial. Elle veut permettre aux participants, issus de 8 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, d’acquérir des connaissances leur permettant d’appréhender et de mettre en œuvre, dans les règles de l’art, les normes et pratiques de l’OACI, afin d’atteindre ses objectifs.
A terme, cette formation va contribuer à l’amélioration et à l’optimisation des fonctions de supervision des Etats, afin de garantir les bénéfices du transport aérien, en termes de passagers, de cargo, d’emplois et de tourisme.
Selon l’expert de l’OACI, M. François Xavier Salambanga, l’aviation civile internationale est transfrontalière. De ce fait, la façon d’utiliser l’espace aérien, de conduire l’aviation, la manière de disposer les différents équipements dans l’avion, celle d’exploiter les aérodromes doivent être internationalement reconnues et les mêmes partout. D’où, la Convention de Chicago de 1948, où les Etats ont décidé de mettre en place les normes et pratiques. Un accord international que tout le monde a l’obligation de respecter, pour permettre travailler ensemble et se comprendre. Alors, durant cinq jours, les participants vont plancher sur trois modules, à savoir, les stratégies mises en place au niveau de l’OACI, de la région Afrique en termes de plans de navigation aérienne, de sécurité, de sûreté, de transport aérien. Le deuxième module consiste à voir comment les Etats mettent ces normes en place, est-ce que cette convention permet aux Etats de les mettre en place et quelles sont les facilitations à créer pour y arriver. Enfin, une fois mises en place, comment surveiller ces normes pour que l’exploitation se fasse de manière efficace. Cette formation va alterner entre séances de cours magistraux et d’étude de cas, ainsi que les exercices. Ceci, pour qu’à la fin, chaque participant puisse être à même de participer aux prises de décisions majeures dans le secteur de l’aviation civile dans son pays.
A l’occasion, la ministre des Infrastructures et des Transports, Mme Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré, a rappelé le nombre de plus en plus croissant de décès dans les accidents d’aéronefs. Elle a indiqué que l’analyse des résultats a montré que l’élément critique le moins mis en œuvre concerne la formation du personnel. C’est pourquoi, Mme Kassah-Traoré a salué la tenue de cette formation qui va aider à l’établissement des structures d’aviation robustes et durables. Plus encore, la mise en œuvre de cette formation contribue à l’harmonisation des règles et pratiques, ainsi qu’à l’amélioration des performances de sécurité et de sûreté sur les plans national et mondial, a ajouté la ministre.
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