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CPC : Les acteurs politiques satisfaits de la mise en œuvre des recommandations du CNAP

Le ministre Boukpessi ( à gauche) et M. Adjourouvi ont conduit les travaux.
CPC : Les acteurs politiques satisfaits de la mise en œuvre des recommandations du CNAP

Les responsables des partis politiques siégeant au Cadre Permanent de Concertation (CPC) étaient, le 6 juillet 2023, à leur 11e réunion. Au cours de cette rencontre présidée par M. Pacôme Yawovi Adjourouvi, les parties prenantes ont passé au crible le niveau de mise en œuvre des recommandations découlant de la Concertation Nationale entre les Acteurs Politiques (CNAP). De cet examen, il s’avère, de façon globale, que plus de 90% de ces recommandations ont été prises en compte dans le Code électoral et dans d’autres dispositifs législatifs.

L’autre pan des leaders politiques.

Le Cadre Permanent de Concertation (CPC) est un espace de concertation et de discussions sur la vie politique, notamment sur les questions d’actualité nationale. Le 8 juillet 2023, les animateurs des arènes politiques membres de ce cadre se sont retrouvés au cabinet du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires pour jauger le degré de mise en application des différentes recommandations issues de la Concertation Nationale entre les Acteurs Politiques (CNAP). Cette session, onzième du genre, a été aussi l’occasion de poursuivre les échanges sur la possibilité ou non de reprendre le recensement électoral dans la zone 1, afin de donner une nouvelle chance à tous les concitoyens d’avoir leur carte électorale, au nom de la paix sociale. Sur chacune des préoccupations, le président actuel dudit cadre, Pacôme Adjourouvi, a déclaré que la quasi-totalité des recommandations formulées dans le cadre du CNAP ont été appliquées à près de 90%, que ce soit dans le Code électoral ou ailleurs. Ce qui prouve, à suffisance, que « le CPC reste un vivier efficace pour la modernisation de la vie politique dans notre pays ».

Concernant la lancinante question d’une reprise du recensement électoral dans la zone 1, il fait noter « qu’après les discussions, nous nous sommes mis d’accord, globalement, que le recensement a été positif. Il y a eu, certes, des revendications, mais la majorité n’a pas exigé un nouveau recensement ». Cet état de fait est justifié par des raisons de calendrier et des procédures, mais surtout par rapport au nombre de personnes recensées qui frôle déjà plus de 60%, comparé au chiffre résultant du dernier recensement général de la population. Là-dessus, le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), Abass Kaboua, estime que, partout ailleurs, le même engouement a été observé tout comme dans la zone 1. En conséquence, s’il faut reprendre les opérations, ce devrait être dans les trois zones.

Pour le reste des recommandations qui n’ont pas encore trouvé satisfaction, en particulier le cas des détenus non encore jugés, Me Tchassona Traoré, président national du Mouvement Citoyen pour la Démocratie et le Développement (MCD), a dit que des propositions ont été faites pour que des mesures soient prises, afin que les concernés soient rapidement situés sur leur sort.

D’autres sujets d’intérêt national ont porté sur la certification de la validité des bulletins de vote par deux signatures le jour du vote et la recomposition de la CENI, comme le souhaite le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), à travers son président national, Robert Yao Daté. Cependant, il reste heureux de constater que les acteurs politiques ont mis le dialogue au centre de la politique. « C’est un début, mais nous souhaitons que ce dialogue permette de résoudre les problèmes et invitons le gouvernement à travailler sur les problèmes posés », a-t-il ajouté.

Une vue partielle des participants.

Zeus POUH-PEKA

 

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