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COVID-19 : L’ANAC-Togo fait le bilan  deux mois après la reprise des vols à  l’AIGE

La table d'honneur. Le Col. Dokisime Gnama-Latta ( au milieu) faisant le bilan des deux mois.
COVID-19 : L’ANAC-Togo fait le bilan  deux mois après la reprise des vols à  l’AIGE

Le directeur  général de  l’Agence  Nationale  de  l’Aviation Civile  (ANAC-Togo), Col. Dokisime Gnama Latta, a eu une  séance  d’échanges, ce mercredi 7 octobre,  à son bureau,  avec  les  compagnies  aériennes  et les  partenaires  de l’Aéroport  International Gnassingbé Eyadèma (AIGE), en présence de la  directrice  de l’Institut National d’Hygiène (INH), le médecin-commandant  Béléï Wemboo Halatoko. Cette réunion a  permis  de faire  le  point  des activités,  deux mois après la  réouverture de l’aéroport  dans le  contexte de  la  pandémie de  COVID-19. Il a été  essentiellement  question,  pour  l’ensemble de tous les acteurs de la plateforme de l’AIGE, de voir ce qui a marché, ce qui ne l’est pas, afin d’envisager  d’autres  mesures allant dans l’amélioration  des  dispositions mises  en place,  pour   limiter  la propagation de la  maladie à l’AIGE.

Globalement, le Col. Latta  se réjouit, car  environ 90% des activités  planifiées  ont été  réalisées,  conformément  aux  recommandations  de l’OACI, de  l’OMS  et de l’OOAS. « Sur l’ensemble, nous  avons  exigé  qu’avant d’embarquer  quelqu’un,  qu’il  ait   un test  PCR négatif. Maintenant, toutes les  compagnies  s’y emploient. Quand on  mettait les mesures barrières,  nous voulions  éviter  une  augmentation de la pandémie  du coronavirus, d’une façon  exponentielle. Aujourd’hui, nous avons maîtrisé la maladie. On parle de 0,23%  sur l’ensemble.  Sur plus  de 15 000 personnes  en transit,  on a  que 31  qui ont  manifesté  la maladie », a  indiqué le Col Latta.

Il  a saisi l’occasion  pour  remercier  la  ministre  de l’Economie numérique, pour son accompagnement et le travail remarquable accompli. «Au départ, il y avait  un problème  de  payement. Il fallait remplir toutes les  conditions, y compris le payement en ligne. C’est  le problème  de  carte  qui se posait. Certains  clients ont  des cartes  bleues, Tmoney  et  Flooz  qu’on  ne  retrouve  pas à l’extérieur. D’autres ont  des  cartes  qui ne sont pas  compatibles. Pour ce  faire, on a  déconnecté  cette action  de l’ensemble  des  renseignements  à  fournir. On a alors  offert  la  possibilité aux  gens de  pouvoir  payer  à leur  arrivée. Nous sommes  en train  d’envisager  le  payement  avec  le  TPE. Si ce système  est  agréé, il  serait bon, même  à  l’extérieur », a  précisé Col Latta.

Il a  exprimé  sa reconnaissance au chef  de l’Etat pour son leadership. « Je  vous dis que  notre  système  est  très  opérationnel. Je  l’ai expérimenté  moi-même  quand  j’allais   à  Dakar. J’ai fait  mon  test  qui est négatif, et  puis je suis parti. Maintenant, ce qu’on a ajouté  est  le  tracing qui    signale  si vous êtes  négatif. Il  faudrait que  des gens  comprennent  que  ces  dispositions  leur permettent  d’éviter de se faire  contaminer  et  contaminer leurs  familles et les autres.  Notre  système  est  très  performant. En Afrique, je  n’en ai pas trouvé mieux. Nous  invitons  vraiment les  gens  à  respecter la mesure  de distanciation  physique, pour laquelle  nous avons pris  soin  de faire  des tracées  au sol. Mieux  encore, il y a des tablettes qui ont été  données  à l’immigration pour  que  des  gens soient en contact  direct avec le personnel. Vous avez tous les  renseignements  sur la  plateforme  de l’AIEG. Quand  vous vous adressez   à l’INH, tout  est  directement  envoyé  sur la plateforme  pour ceux  qui voyagent. Nous  sommes  en  avance  et  leader dans ce domaine », a-t-il conclu.

Komla  GOKATSE

 

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