Corruption

 Corruption et les Infractions Assimilées : Un concours de la HAPLUCIA pour mieux impliquer les médias

M. Kimelabalou Aba (2e de la droite) a lancé le concours. A sa gauche M. Franck Missité.
 Corruption et les Infractions Assimilées : Un concours de la HAPLUCIA pour mieux impliquer les médias

La Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) compte impliquer davantage les professionnels de médias dans son combat quotidien. En ce sens, l’institution a lancé, le 24 octobre 2024, à Lomé, « un concours national des meilleurs productions médiatiques sur la prévention et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées ». Placé sous le thème « Impact de la corruption sur le développement », cette compétition vise à amener les acteurs des médias publics et privés à produire des articles et des œuvres audiovisuelles qui sensibilisent sur les conséquences du fléau de la corruption pour le développement des pays.

Les hommes et femmes de médias à la rencontre.

Nul ne peut nier le rôle crucial que jouent les journalistes dans la sensibilisation et surtout pour une prise de conscience collective. Consciente de cette réalité, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) sollicite leur implication, accrue en vue de l’atteinte de ses objectifs. Dans cette perspective, l’institution, en collaboration avec l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) a lancé, le 24 octobre 2024, à Lomé, un concours national de meilleures productions médiatiques sur l’impact de la corruption sur le développement. Ce concours a pour objectif de faire des médias des bras armés du combat contre la corruption au Togo. Il s’agit aussi de stimuler un débat constructif et enrichissant autour de la nécessité d’une société plus équitable. Dans cette dynamique, la compétition permettra de récompenser les meilleures contributions dans quatre catégories à savoir : la presse écrite, la télévision, la radio et la presse en ligne.

Pour le président de la HAPLUCIA, M. Aba Kimelabalo, ce concours permet de sensibiliser la population sur les conséquences néfastes de la corruption, tout en couronnant l’excellence du journalisme dans tous ses formats. Il est question aussi de développer un secteur médiatique viable, où le journaliste peut exercer dignement sa profession en toute sécurité, apprendre, progresser et faire la différence. « La corruption ralentit la croissance économique, compromet l’Etat de droit et entraine un gaspillage de talents et des ressources. Il est donc crucial de conjuguer nos efforts pour éradiquer ce phénomène. Les médias, grâce à leur capacité d’influenceurs de l’opinion publique, jouent un rôle essentiel dans cette lutte », a-t-il affirmé.

A l’occasion, le directeur de cabinet du ministère en charge de la Communication, des Médias et de la Culture, M. Franck Missité, a salué cette initiative, avant d’encourager les journalistes à prendre massivement part à ce concours. « La HAPLUCIA veut utiliser vos compétences et votre influence pour informer et sensibiliser les populations. Nous attendons des articles percutants, des reportages engageants, ainsi que des publications en ligne qui mettent en avant les efforts de lutte contre la corruption, sous toutes ses formes. Je vous invite à proposer des pistes de réflexions pour une société plus éthique », a-t-il confié.

Pour postuler à ce concours, il faut exercer dans un média légalement reconnu, avoir au moins 5 ans d’expérience, fournir 5 exemplaires du journal pour les presses écrites et en ligne. Pour l’audiovisuel, une production de 3 à 5 min, disposer aussi d’une fiche d’identité à retirer auprès de l’OTM.

Le dépôt de candidature va se faire sous pli-fermé au siège de l’OTM, au plus tard le 29 novembre prochain à 17 h00. L’enveloppe doit comporter un bref résumé et une fiche d’identité avec mention du média.

A noter que les deux meilleurs de chaque catégorie recevront des prix composés de trophée, d’une attestation et d’une enveloppe de 1.000.000 de FCFA pour les premiers et de 500.000F pour les deuxièmes.

Clémentine PANASSA

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