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Construction de deux ponts sur la nationale n°17 : Le chef de l’Etat a donné les premiers coups de pioche à Koumongou Vendredi

Le chef de l’Etat a donné les premiers coups de pioche et l’ambassadeur du Japon, Hiroshi Kawamura
Construction de deux ponts sur la nationale n°17 : Le chef de l’Etat a donné les premiers coups de pioche à Koumongou Vendredi

Les travaux de construction de deux ponts sur la route nationale n°17 reliant Sokodé à Mango, en passant par les préfectures de Bassar et de Dankpen, l’un sur la rivière Kara et l’autre sur la rivière Koumongou, ont été solennellement lancés, vendredi, à Koumongou, un canton de l’Oti Sud. Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a présidé personnellement cette cérémonie témoignant, une fois de plus, son engagement à doter le Togo des infrastructures socio-économiques indispensables à son développement harmonieux. Le Premier ministre, Komi Selom Klassou et des membres de son gouvernement, l’ambassadeur du Japon au Togo, Hiroshi Kawamura et bien d’autres autorités ont assisté à l’événement.

Finies les noyades dans les rivières Kara et Koumongou suite aux traversées risquées pour résoudre des problèmes d’urgence, Finis les détours des centaines de km pour rallier Guéren Kouka et Mango, finies les traversées à pirogues avec des risques pour les commerçants et les paysans qui, désormais, vont écouler facilement leurs produits d’une région à l’autre. C’est du moins le ouf de soulagement poussé par les populations bénéficiaires des ponts sur la rivière Kara, au niveau de Katchamba et sur le Koumongou dont les travaux de construction ont été lancés, vendredi, par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

La construction des deux ponts sur les rivières Kara (120 m) et Koumongou (160 m), financée par un don du Japon, à travers l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) pour un montant total de 16 milliards 300 millions de FCFA, s’inscrit dans le vaste programme de construction de la nationale n°17 allant de Sokodé à Mango, en passant par Bassar et Dankpen. Il a pour objectif de relier les régions Centrale, de la Kara et des Savanes entre elles, de désenclaver les localités rurales de la zone d’influence du projet, en permettant aux populations de rallier facilement toutes les villes du pays pour écouler leurs produits et accéder aux services socio-économiques de base, de réduire significativement le temps de parcours, le coût du transport de la pauvreté dans la zone d’influence du projet.

En effet, le tronçon Katchamba (dans le Dankpen) et Sadori (dans l’Oti) est chaque année inondé et impraticable sur plus de 40 km en période de pluies, ce qui a un impact considérable sur le mouvement des populations. La construction des deux ponts était donc plus qu’une nécessité vue leurs impacts directs et indirects sur la vie des populations locales et leurs activités économiques. De plus, les deux ponts et leurs routes de raccordement sont une alternative à tous les usagers de la route nationale n°1. Aussi, la RN17 fait-elle partie intégrante du corridor logistique reliant le Port Autonome de Lomé aux pays de l’hinterland. Sa réalisation est un atout de plus, à l’instar des contournements d’Alédjo et de Défalé, pour renforcer la compétitive du PAL par la réduction du temps de parcours et l’élimination de certains obstacles. Chaque pont aura une largeur de 11m dont 8 m de roulement et deux trottoirs de part et d’autre de 1,5 m. Les travaux concernent également l’aménagement d’un raccordement au pont et vont durer 39 mois. Ils sont attribués, suite à un appel à concurrence, à l’entreprise japonaise Konoike Construction sous le contrôle et la surveillance du cabinet japonais Central Consultant.

Le grand rêve des bénéficiaires

Le lancement solennel des travaux de construction des deux ponts a une signification plus particulière, non seulement, pour les populations de ces régions, mais également, pour les pays frères pour lesquels le Togo est un pays de traversée obligatoire. Cela témoigne aussi de l’attachement du chef de l’Etat à la dimension sociale de son mandat, à travers les innombrables réalisations d’infrastructures qui vont raisonnablement, efficacement, mais aussi, durablement, transformer le quotidien des Togolais. C’est pourquoi, le ministre Ninsao Gnofam des Infrastructures et des Transports, a remercié le gouvernement japonais et l’ensemble de la communauté des bailleurs qui accompagnent le Togo dans la mise en œuvre de plusieurs projets et programmes dont le PUDC.

Le diplomate japonais, Hiroshi Kawamura, pour sa part, dit avoir la ferme conviction que la réalisation de ces deux ponts permettra de renforcer les capacités de circulation des biens et des personnes. Il se dit convaincu qu’à travers l’amélioration de l’accès des populations agricoles aux différents marchés, ce projet aidera à rectifier les disparités économiques et à contribuer grandement au développement économique du Togo. « Ces deux ponts faisaient partie d’une des plus grandes attentes de nos populations. Aujourd’hui, le grand rêve de nos populations est devenu réalité. Nous allons, par tous les moyens, préserver toutes ces réalisations dans la paix et la cohésion sociale. Mais, pour y parvenir, il nous faudra adopter et cultiver ces comportements citoyens », a souligné le préfet de l’Oti, Col. Ouadja qui a exhorté la population et les jeunes, en particulier, à proscrire la violence et tout acte qui mettrait en péril la survie de leur communauté et saperait les efforts consentis par le chef de l’Etat pour la mise en place et la réalisation de tous ces projets contribuant à les sortir de leur précarité.

Faustin LAGBAI


 

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