Le monde entier a célébré, dimanche 1er mars, la Journée mondiale de la protection civile autour du thème « La protection civile pour un secouriste dans chaque foyer ». Dans son message délivré en différé, hier, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal. Damehame Yark a souhaité, à partir de cette journée et pour toute l’année, que les gestes de premiers secours deviennent des réflexes quotidiens de tous les concitoyens, en vue de la résilience des communautés en matière de protection civile.
Créée par l’Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC) en 1990, cette journée commémore, depuis 1991, l’entrée en vigueur de la Constitution de l’OIPC, en tant qu’organisation intergouvernementale visant à contribuer à la mise en place par les Etats des mesures et organisations propres à assurer la protection et l’assistance aux populations face aux catastrophes naturelles et celles dues à l’homme.
Dans son message de circonstance, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Gal Damehame Yark, a souligné que la célébration de cette journée est une occasion de sensibiliser les populations sur les dispositions idoines à adopter en cas de situation d’urgence. Au Togo, dit-il, la protection civile est une préoccupation majeure du gouvernement, en ce qu’il figure dans le Plan National de Développement (PND 2018-2022). Pour le ministre, la volonté politique des autorités en matière de protection civile s’est constamment manifestée à travers l’adoption de mesures appropriées visant la préparation et la gestion des situations d’urgence et surtout des initiatives pour renforcer la résilience des populations. « Le thème de cette année, « protection civile pour un secouriste dans chaque foyer », de par sa pertinence et son importance vient à point nommé dans la mesure où elle contribue au renforcement de la résilience de nos populations. Car, si pendant longtemps, les gestes de secours étaient considérés comme exclusivement réservés à certaines catégories de professions, la multiplication des situations d’urgence nous impose un changement de mentalité et de comportement », a-t-il indiqué.
Le ministre a relevé, par ailleurs, que nombreuses sont les situations dans lesquelles des vies humaines pouvaient être sauvées, si des gestes de premiers secours avaient pu être apportés aux victimes avant l’arrivée des institutions classiques de secours. Il importe alors de lancer des programmes de formation, à partir d’une stratégie nationale, afin d’accroître les capacités des acteurs publics et privés, ainsi que celles de la société civile en matière de secours. Ceci, pour relever le défi « d’un secouriste pour chaque foyer ». A son avis, il s’agira pour ces acteurs de premier plan, notamment ceux de la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes d’initier davantage, tout au long de l’année, les populations aux gestes et techniques de premiers secours, à travers des sessions de formation des formateurs. Ces formateurs auront à leur tour, pour mission, de dupliquer la formation reçue dans les communautés à la base. L’atteinte de cet objectif est primordiale pour sauver des vies dans les sociétés où l’homme est, de plus en plus, exposé aux situations d’urgence d’origines diverses.
Tout en remerciant le chef de l’Etat, qui accorde une importance à la célébration de cette journée, le ministre a renouvelé, au nom du Gouvernement, sa profonde gratitude aux partenaires pour leurs soutiens multiformes et constants.
Komla GOKATSE
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