Sécurité Aérienne

3e édition de la Semaine de la sécurité : Faire de la sûreté aéroportuaire une priorité partagée avec tous les acteurs

M. Michel Tchangani (au micro) réaffirmant l'engagement collectif en faveur d'une sécurité renforcée
3e édition de la Semaine de la sécurité : Faire de la sûreté aéroportuaire une priorité partagée avec tous les acteurs

La 3e édition de la Semaine de la sécurité est lancée, le 24 janvier 2025, à l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE). Organisé par la Société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT), en collaboration avec les partenaires de la plateforme aéroportuaire, cet événement s’inscrit dans le cadre des exigences de Airports Council International (ACI) Afrique, qui recommande à ses membres de tenir annuellement une semaine dédiée à la sécurité. L’initiative vise à améliorer les pratiques professionnelles, à sensibiliser les acteurs concernés et à renforcer la collaboration.

Photo de famille à l’ouverture des travaux.

A l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE), la sécurité constitue une priorité absolue. Elle est au cœur de toutes les opérations, qu’il s’agisse du contrôle des passagers, de la gestion des bagages, de l’accès aux zones sensibles ou encore de la coordination entre les services. La Société aéroportuaire de Lomé Tokoin (SALT) et l’ensemble des acteurs de la plateforme aéroportuaire mettent en œuvre des mesures rigoureuses et conformes aux normes internationales, afin de garantir un environnement sûr pour les voyageurs, le personnel et les installations.

Cet engagement constant vise à anticiper les risques, prévenir les incidents et assurer une réactivité efficace en cas de besoin, faisant de l’AIGE, une référence régionale en matière de sûreté aéroportuaire. « Sécurité des vols, chaque geste compte », c’est sous ce thème que la troisième Semaine de la sécurité s’est ouverte, le 24 novembre 2025, réunissant les acteurs de la plateforme, ainsi que le grand public autour d’un objectif commun : faire de la sûreté aéroportuaire une priorité partagée. Elle met l’accent sur l’identification des lacunes dans l’exploitation et la formulation de recommandations, pour améliorer la sécurité aéroportuaire.

Les échanges permettront de renforcer la culture de sécurité au sein des équipes opérationnelles, d’améliorer la coordination interservices et de mettre en lumière les bonnes pratiques à adopter pour prévenir les incidents ou failles de sécurité.

Pendant cinq jours, les participants prennent part à divers ateliers, démonstrations, campagnes d’information et activités interactives destinées à mutualiser leurs approches et à adopter des standards communs en matière de sûreté. Ceci, dans l’objectif de prévenir les risques potentiels sur la plateforme.

Le programme mettra l’accent sur la vigilance collective, la gestion proactive des incidents et la responsabilisation de tous les intervenants, du personnel aux usagers. Des activités sur le terrain sont également prévues tout au long de cette semaine, impliquant les experts de différentes entités de la plateforme aéroportuaire de Lomé.  Ces actions permettront, non seulement de partager les connaissances techniques, mais aussi d’impliquer davantage les usagers et visiteurs dans la promotion de comportements sécuritaires.

La sécurité aéroportuaire constitue un enjeu majeur

En lançant les travaux, le directeur général adjoint de la SALT, M. Michel Tchangani, a souligné que les défis engendrés par l’évolution du trafic aérien, l’émergence de nouvelles technologies et l’apparition de menaces de plus en plus complexes exigent une adaptation permanente et une culture de sécurité toujours plus solide au sein de l’ensemble de la communauté aéronautique. Selon lui, la sécurité aéroportuaire constitue un enjeu majeur, qui ne peut être relevé sans la participation active et coordonnée des autorités, opérateurs, partenaires, compagnies aériennes, prestataires de services et communautés locales. Il revient à tous ces acteurs de rester encore plus vigilants, proactifs et innovants dans l’approche de la sécurité, a indiqué M. Tchangani.

 Il a rappelé que cet engagement collectif a permis au Togo de se hisser à la première place dans la région Afrique de l’Ouest et du Centre (WACAF) en matière de sûreté, avec un taux de conformité exceptionnel. « Cette performance remarquable nous a valu le certificat de reconnaissance du Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), l’une des distinctions les plus prestigieuses dans le domaine de l’aviation civile mondiale », a fait noter M. Tchangani. Il a confié que ce succès est le fruit de la vision stratégique et des orientations éclairées du Président du Conseil, dont l’implication personnelle a été déterminante.

Pour le chargé de Sécurité/ASECNA, M. Komi Mawunyo Metowogo, les activités de sensibilisation couvrent divers sujets, notamment, la gestion du changement, le plan d’urgence aéroportuaire, la maîtrise des obstacles et la campagne Foreign Object Debris (FOD), axée sur la prévention des débris pouvant compromettre la sécurité sur les pistes. Il a fait savoir que, malgré les procédures strictes en place, l’aéroport de Lomé fait face à deux défis majeurs que sont la prolifération des oiseaux autour de la plateforme qui constitue un danger constant. Le deuxième défi concerne la gestion des obstacles susceptibles de violer les surfaces de protection aéronautique et compromettre les phases critiques de vol (les décollages et les atterrissages). « La présence des riverains à ces échanges est particulièrement importante, car ils contribuent à éviter l’apparition de facteurs favorisant la présence d’oiseaux autour de l’aéroport. Ce qui fait d’eux des partenaires clés de notre dispositif de sécurité », a précisé M. Metowogo.

Bernadette A. GNAMSOU

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