Les épreuves écrites du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) ont débuté dans la matinée de ce 1er septembre 2020 sur toute l’étendue du territoire national. Ces épreuves concernent 130.038 élèves dont 59.776 filles, répartis dans 331 centres d’écrit. Pour se rendre compte des conditions de déroulement de l’examen, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, M. Taïrou Bagbiègue, accompagné d’une délégation du ministère des Enseignements primaire et secondaire, a effectué une tournée dans quatre centres d’écrit à savoir Kouvahey, Sagbado, Sanguéra et Légbassito.
Au total quatre communes ont été visitées par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, M. Taïrou Bagbiègue et sa délégation pour s’assurer de l’effectivité du démarrage de l’examen. Le ministre était respectivement aux centres d’écrit de Kouvahey et de Sagbado dans la préfecture du Golfe et aux centres d’écrit de Sanguéra et de Légbassito dans la préfecture d’Agoè Nyivé. Partout où le ministre est passé, il a d’abord exprimé sa satisfaction par rapport aux différentes mesures sanitaires qui ont été mises en place pour que les examens du BEPC se passent dans la sérénité. « J’ai également constaté que les élèves sont vraiment sereins dans l’exécution des épreuves. J’ai trouvé des candidats assez jeunes avec beaucoup de filles. C’est une très bonne chose et nous nous en réjouissons », a-t-il dit.
Cette année l’effectif des candidats a connu une augmentation de manière générale et également au niveau du nombre de filles par rapport à l’année dernière. Un motif de satisfaction pour le ministre Bagbiègue qui voit en cette constante augmentation du nombre de filles, une réussite de la politique de scolarisation enclenchée par le gouvernement et qui s’est matérialisée par la gratuité de l’école publique pour le préscolaire et le primaire. « Nous devions faire encore d’effort pour que la parité recherchée dans la politique du chef de l’Etat puisse être atteinte, c’est-à-dire, 50% de femmes et 50% d’hommes », a souligné M. Bagbiègue. Il a, en ce sens exhorté les parents et partant, le système éducatif à poursuivre la bataille afin que la fréquentation du genre soit élevée partout au Togo.
Par ailleurs, le ministre a félicité les candidats d’avoir fait preuve d’abnégation et de ténacité jusqu’à ce jour malgré les conditions de la COVID19. Il reste tout de même confiant que les résultats du BEPC seront aussi satisfaisants que ceux du CEPD.
Hier les candidats étaient soumis aux épreuves de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), de la dictée et questions et de l’Education Civique et Morale (ECM). Aujourd’hui, ils sont confrontés aux épreuves de Mathématiques, d’Anglais et aux matières facultatives : Ewé, Kabyè ou arabe. Le 3e jour sera consacré à l’histoire et géographie, aux sciences physiques, aux épreuves de l’agriculture, de la musique, du dessein ou de l’enseignement ménager. Le 4e jour est réservé uniquement à la rédaction.
A en croire le candidat Akapko Dodji, les premières épreuves sont abordables surtout la SVT. Il souhaite que la suite soit ainsi leur permettant de réussir en nombre avec bien sûr de bonnes moyennes. L’élève s’est également réjoui des dispositions que son centre d’écrit a prises en ce qui concerne les mesures barrières liées à la pandémie de la covid 19. « Avant d’avoir accès à nos salles, nous avons d’abord lavé nos mains comme recommandé et le port des bavettes ou des masques étaient obligatoires. Les salles sont aussi aérées et les tables-bancs beaucoup espacés. Nous disons merci à tous ceux qui ont œuvré en ce sens ».
Bernadette A. GNAMSOU
RSS