Un atelier de la revue de la performance des réformes au premier semestre 2018 dans les différents ministères et institutions de l’Etat s’est tenu ce mardi 6 novembre, à Lomé. La rencontre est organisée par le ministère de l’Economie et des Finances, avec l’appui de l’Union Européenne, avec pour objectif de faire le bilan à mi-parcours des réformes pour l’année en cours. C’est le responsable dudit département, le ministre Yaya Sani qui a ouvert les travaux, en présence des membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique, des organisations internationales et de diverses personnalités.
Le gouvernement, soucieux de relancer l’économie togolaise, a dans sa stratégie des réformes adoptée, en 2010, prévu deux revues chaque année, en vue d’évaluer la performance des réformes à fin juin et à fin décembre. Dans cette optique, s’est tenue, hier, à Lomé, la 17e revue de la performance des réformes au premier semestre 2018 dans les différents ministères et institutions de l’Etat. La rencontre a permis d’évaluer la performance des réformes à fin juin 2018, d’identifier les points d’amélioration, mais également, de proposer des mesures d’ajustement, afin d’accélérer lesdites réformes pour le reste de l’année 2018.
Dans sa présentation sur l’état d’avancement de la performance des réformes dans les ministères et institutions de l’Etat, M. Mongo Aharh-Kpessou a rappelé les différentes réformes qui sont, entre autres, le Document Stratégique des Réformes adoptées par décret en septembre 2010 avec une matrice unifiée des réformes, un budget programme, une réforme structurante conduisant à une chaîne vertueuse des biens et services à la population, la redevabilité du gouvernement vis-à-vis de la population. Il est à noter aussi la comptabilité en droits constatés, le recensement du patrimoine de l’Etat, sa valorisation, les travaux informatiques pour le budget de l’Etat en mode programme, le code des impôts en étude à l’Assemblée Nationale, le manuel d’évaluation exante de sélection, d’hiérarchisation et de programmation pluriannuelle des investissements publiques, etc. Ces réformes, a-t-il dit, ont donné des résultats très encourageants dans divers domaines. Toutefois, des difficultés telles que les insuffisances de la planification des réformes et des projets, de l’estimation des coûts des réformes des moyens financiers nécessaires et humains pour la mise en œuvre des activités, dans la responsabilité des ministères dans la reddition des comptes sont observées. S’agissant des perspectives, M. Aharh-Kpessou a relevé la poursuite du budget programme de l’Etat, en vue des tests, l’accélération des travaux informatiques qui prendront en charge le budget programme et la refonte des organigrammes.
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