Diplomatie

Une réception marque la fête nationale de la République arabe d’Egypte à Lomé

M. Ahmed Mohamed Eid Moustapha et Mme Mivedor-Sambiani coupent le gâteau de circonstance.
Une réception marque la fête nationale de la République arabe d’Egypte à Lomé

La République arabe d’Egypte commémore, chaque 23 juillet, son accession à la souveraineté internationale. A Lomé, la célébration de cet important évènement a été marquée, lundi 22 juillet 2024, par une réception offerte par l’ambassadeur de ce pays au Togo, M. Ahmed Mohamed Eid Moustapha, dans à sa résidence à Lomé. Cette soirée a connu la présence d’un parterre de convives, dont la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Kayi Mivédor-Sambiani, représentant le gouvernement.

Mme Kayi Mivedor-Sambiani (au milieu) entourée des diplomates présents à la réception.

Les Egyptiens résidant au Togo ont célébré, lundi 22 juillet 2024, le 72e anniversaire de l’indépendance de leur pays. C’est à travers une réception organisée à sa résidence à Lomé, par le diplomate de la République arabe d’Egypte au Togo, M. Ahmed Mohamed Eid Moustapha. Occasion pour lui de rappeler que le Togo et son pays entretiennent de très bonnes relations de coopération, depuis 64 ans, dans divers domaines d’intérêt commun.

Au niveau politique, l’Egypte et le Togo partagent des points de vue similaires à propos de plusieurs questions qui occupent une priorité sur la scène internationale, comme le combat contre le terrorisme et l’extrémisme sous toutes ses formes.

Dans ce cadre, a précisé le diplomate égyptien, son pays a réussi à faire face aux défis et menaces au niveau national et que les forces de sécurité sont déterminées à rétablir l’ordre et la stabilité dans leur intégralité et à combattre le terrorisme. Cependant, les défis régionaux et les menaces sont extrêmement dangereux, non seulement, pour son pays ou la région, mais aussi pour le monde entier. C’est une menace globale qui nécessite une action collective globale.

« Au Togo, j’ai été chargé par mon pays d’atteindre plusieurs objectifs au cours de mon mandat. Il s’agit principalement de renforcer la coopération bilatérale et de raffermir les relations économiques entre nos deux pays. Ceci, en ouvrant des fenêtres d’opportunités pour le secteur privé et en discutant des perspectives de mise en œuvre de projets communs, notamment dans les domaines de l’énergie, de la construction, du bâtiment, des infrastructures, etc. C’est pour cela que j’ai participé, par la suite, à plusieurs rencontres avec les autorités togolaises, en vue d’échanger sur les voies et moyens pour développer les relations dans ces différents domaines et convenir ensemble d’un plan d’action commun », a relevé M. Ahmed Mohamed Eid Moustapha.

Il a expliqué qu’au cours de ces différentes rencontres, il a été convenu entre les deux parties de poursuivre le processus d’enregistrement et d’accès des médecins aux produits pharmaceutiques égyptiens au Togo, l’amélioration des taux d’échanges commerciaux entre les deux pays. Il a été aussi décidé de développer les mécanismes exécutifs pour activer les accords bilatéraux signés entre son pays et le Togo et intensifier les visites de hauts fonctionnaires togolais au Caire, dans le but de créer des liens conjoints et efficaces entre les institutions officielles des deux pays. D’autre part, il a été souhaité d’identifier les grands projets qui ont reçu un financement international garanti, afin d’explorer les possibilités pour les entreprises égyptiennes de participer à leur mise en œuvre au Togo.

Pour le diplomate égyptien, l’économie bleue, la science, la technologie et l’autonomisation des femmes sont des domaines potentiels pour des actions concrètes à entreprendre par les deux pays.

« Aujourd’hui, une société égyptienne « Elsewedy » a commencé à négocier avec le gouvernement togolais pour commencer son travail au Togo dans les mois à venir. Il y a également actuellement, un rapprochement entre l’Agence Egyptienne de Partenariat pour le Développement (EAPD), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) pour rechercher les moyens visant la participation dans le processus de financement des experts égyptiens dans les différents domaines en Afrique, et aussi pour approfondir les relations institutionnelles avec l’Egypte, dans la mise en œuvre de grands projets sur le continent», a expliqué le diplomate.

Alex TEYI

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