
La session ordinaire du Conseil National de Crédit (CNC) au titre du deuxième trimestre 2025, s’est tenue, vendredi 25 juin 2025, dans les locaux de l’agence principale de la BCEAO à Lomé. Cette session intervient à un moment où l’économie mondiale traverse des incertitudes liées à l’intensification des tensions commerciales et l’émergence de nouveaux conflits, notamment au Moyen orient. Au menu donc de cette réunion, l’évolution de la situation économique, monétaire et du système bancaire et financier national, au 31 mars 2025. Une économie qui se montre résiliente, avec un taux de croissance projeté à 6,2%.

Les membres du Conseil national du Crédit réunis. On reconnait (en face 3e de la droite) le ministre Barcola.
La deuxième session du Conseil national de crédit de l’année 2025 s’est déroulée, vendredi 25 juin 2025 à Lomé, sous la direction de son président, Essowè Georges Barcola, ministre de l’Economie et des Finances.
A l’entame des travaux portant sur la situation économique, monétaire et du système bancaire et financier national, au 31 mars 2025, le ministre s’est réjoui qu’en dépit des incertitudes liées à l’intensification des tensions commerciales et l’émergence de nouveaux conflits dans le monde, notamment au Moyen orient, l’économie nationale se montre résiliente. Ceci, grâce aux réformes entreprises, ces dernières années, sous le leadership du Président du Conseil.
En effet, a indiqué le ministre Barcola, le taux de croissance économique est projeté à 6,2% en 2025, après 6,3% en 2024. Un taux de croissance porté par tous les secteurs, en particulier le secteur tertiaire.
Selon les données disponibles, sur les trois premiers mois de l’année, la conjoncture macroéconomique est globalement favorable, avec un indice du chiffre d’affaires dans les services marchands qui a progressé de 5,2%, en glissement annuel, a fait savoir M. Barcola.
Par la même occasion, les taux d’inflation et d’endettement sont contenus dans les normes communautaires. Le financement de l’activité économique est assuré par les banques, avec des nouvelles mises en place de crédit qui ont progressé de 19% en un an, pour s’établir à 286 milliards au terme des trois premiers mois. « Je me réjouis particulièrement que la part des financements en faveur des Très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), ait augmenté pour atteindre 44% contre 37% à la même période de l’année précédente », a ajouté le ministre.
Le Conseil National de Crédit au Togo (CNC) est une institution centrale dans le secteur financier, chargé de réguler et d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier. Il a également pour rôle d’évaluer les performances de l’économie togolaise et de formuler des recommandations pour assurer la stabilité macroéconomique. Le CNC se réunit à la fin de chaque trimestre. Il est composé de représentants de diverses institutions, dont le ministère de l’Economie et des Finances, la BCEAO, le secteur bancaire et de la microfinance, le patronat, les chambres consulaires, les associations des consommateurs, des experts du monde universitaire et de la recherche.
Blandine TAGBA-ABAKI
RSS