La 36e Journée Internationale de la Paix commémorée le 21 septembre de chaque année, a été placé cette année sous le thème : « ensemble pour la paix : respect, dignité et sécurité pour tous ». Elle a été marquée au Togo par la tenue, ce lundi, à Agora Senghor, à Lomé, d’un symposium qui a regroupé divers acteurs des couches socio-professionnelles. Il vise à amener les participants à contribuer à l’encrage des idéaux de paix et du vivre ensemble au Togo.
Pour la promotion de la paix et conformément à la résolution 361/67 du 30 novembre 1981 de l’Assemblée générale des Nations Unies, le gouvernement togolais a intégré dans ses activités habituelles la célébration de la Journée Internationale de la Paix. Une journée commémorée le 21 septembre de chaque année. A cet effet, un symposium national a été organisé en différé, ce lundi, à Lomé, sur le thème « dignité humaine et sécurité pour une paix durable au Togo ».
Organisée par le Secrétariat d’Etat auprès du ministre de la Justice en charge des Droits de l’Homme, avec l’appui financier du PNUD, cette session a été un cadre qui a pour objectif de sensibiliser les participants sur la culture de la paix, la promotion de la dignité humaine et la sécurité, de susciter auprès d’eux, l’esprit de tolérance, d’acceptation des différences pour bâtir une paix durable au Togo et offrir aux acteurs de la vie socio-politique, un espace de réflexion sur leur rôle dans la consolidation de la paix au Togo. Aussi, les participants ont-ils été outillés, à travers deux communications, à savoir : « dignité humaine et sécurité dans nos communautés en faveur de la paix durable au Togo » et « dignité humaine et sécurité pour une paix durable au Togo : aspects sécuritaires et protection civile en faveur de la paix ».
« Les temps sont troubles pour l’humanité et pour notre planète. La pauvreté perdure et les inégalités se creusent. Les conflits ne cessent de déchirer les sociétés, infligeant d’immenses souffrances à des millions de femmes et d’hommes. L’extrémisme violent progresse, les actes de terreur et de barbaries frappent les communautés dans toutes les régions. Le monde connaît actuellement la plus grande crise de notre époque en terme de réfugiés et de déplacements de populations (…) Tous ces facteurs sapent les fondements de la paix, mais il faut surtout ressortir l’importance cruciale d’une action aux niveaux national et international … », a relevé la secrétaire d’Etat, chargée des Droits de l’Homme, Mme Nakpa Polo, à l’ouverture des travaux. Selon elle, la paix est et restera l’aspiration fondamentale des hommes et des femmes de tous les temps et de tous les horizons. Pour cela, a-t-elle souligné, le gouvernement ne ménage aucun effort, en vue de promouvoir un développement humain intégral créant les conditions juridiques, économiques et sociales qui reflètent réellement l’importance de la dignité humaine. Mais aussi, a rappelé Mme Polo, une paix durable ne serait possible qu’à travers l’engagement de tous et de chacun, dans un dialogue constructif.
La représentante de la Représentante-Résidente du PNUD au Togo, Mme Béatrice Dogbé, a, pour sa part, précisé que quelles que soient les divergences d’opinions et d’actions qui distinguent les hommes, ils sont interpellés à préserver ensemble ce bien collectif qui est la paix. « C’est à ce prix que la sécurité de tous et par tous sera une réalité démocratique devant … le respect et la dignité humaine ».
Jules LEMOU
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