Dans le cadre de la mise en œuvre de l’audit stratégique et organisationnel du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), pour la période 2018-2022, la Banque Mondiale, à travers le Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), a financé l’élaboration du premier document de planification du ministère. En vue de soumettre le projet de plan de formation à la validation des acteurs clés, le ministère en charge de l’Environnement a organisé, ce jeudi, à Lomé, un atelier pour amender et adopter ledit plan de formation quinquennal.
Ce plan de formation quinquennal pour la période 2018-2022 a été discutée, hier, à Lomé, au cours d’un atelier de validation. Il vient d’une part, concilier les besoins en compétences du ministère au légitime souhait des agents d’accroître leur employabilité, et d’autre part, améliorer et accroître l’efficacité des prestations de services.
Son élaboration, tout en permettant de faire une analyse situationnelle des besoins en formation, vise de manière spécifique à renforcer les capacités en matière de conception, de management et de pilotage des activités par les agents en charge des postes de responsabilité aux niveaux central et régional. Elle vise aussi à renforcer les capacités des agents de tous profits et de toutes catégories pour une gestion performante des activités qui leur sont confiées. Ledit plan mettra également en marche des mécanismes pour une pratique courante et un suivi-évaluation adéquat de la formation continue du personnel et mobilisera les financements nécessaires à cet effet, au fil du temps.
Selon le conseiller technique du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, M. Tata Amégboh, la mise en œuvre de ce plan de formation permettra à ce département, à travers le renforcement et le développement des compétences de ses agents, d’améliorer et d’accroître son offre des services à la population pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Il a alors exhorté les participants à l’atelier de validation à des échanges riches et fructueux, afin de doter le ministère d’un outil stratégique de planification et d’orientation des actions de formation. M. Amégboh a réitéré la gratitude du gouvernement à la Banque Mondiale et à tous les autres partenaires et les a appelés à l’accompagnement, pour la mise en œuvre de ce plan de formation, afin de garantir une gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles au Togo.
Régine AKONGA
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