Les experts de l’Autorité du Bassin de la Volta ainsi, que ceux des différentes structures du Togo et du Ghana, se sont réunis à Lomé, les 8 et 9 janvier, afin de discuter des progrès réalisés dans le cadre de la prévision des crues dans le bassin de la rivière de l’Oti, au Togo et au Ghana. A l’issue de la rencontre, la troisième du genre, un modèle de « renforcement de la gestion des crues dans le bassin de la Volta » a été remis aux autorités togolaises en charge de la protection civile. C’est ce qui justifie cette réunion organisée par la Banque mondiale et le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
Le ministre en charge de la Protection civile, Col. Yark Damehame, a, à l’occasion, souligné que ce transfert de technologie du modèle mathématique de prévisions, s’inscrit dans la vision du gouvernement togolais qui fait du bien-être, du plein épanouissement des populations et de la problématique de la réduction des risques et catastrophes sa priorité.
Le gouvernement a également entrepris des chantiers d’aménagement en milieu urbain et rural, afin de minimiser l’impact des risques de catastrophes sur les populations. Il s’agit des infrastructures d’assainissement, de réhabilitation et de la construction de réseaux routiers modernes dotés de canaux de drainage, de bassins d’orage et de rétention et du dragage périodique des plans d’eau à risque. Malgré tous ces efforts, il reste encore à faire. « La pression démographique, qui amène certaines populations à occuper, de façon anarchique, le faible niveau de prise en compte de la thématique de réduction de catastrophe, la prévention des risques et la gestion des catastrophes sont autant de défis auxquels le gouvernement pensent. Cependant, nous pensons à la détermination et à la bonne volonté de tous pour réduire l’impact des risques et catastrophes », a-t-il dit.
RSS