Santé

Un atelier régional se penche sur l’introduction et la surveillance des nouveaux vaccins à Lomé

Les participants à l'atelier
Un atelier régional se penche sur l’introduction et la surveillance des nouveaux vaccins à Lomé

Un  atelier régional d’orientation sur l’expansion de la surveillance du rotavirus à d’autres entéropathogènes et d’harmonisation des données de surveillance des nouveaux vaccins s’est tenu ce lundi, à Lomé. Initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique et ses partenaires, cette rencontre veut renforcer les capacités des acteurs sur l’extension de la surveillance de la gastroentérite à rotavirus et sur la gestion des données de la surveillance des nouveaux vaccins. C’est le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Moustafa Mijiyawa qui a ouvert les travaux, en présence de la représentante résidente de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua et de diverses personnalités.

L’atelier d’orientation sur l’expansion de la surveillance du rotavirus à d’autres entéropathogènes et d’harmonisation des données de surveillance des nouveaux vaccins qui se tient à Lomé vise à accompagner et soutenir les maladies évitables par la vaccination, en général, et la surveillance des nouveaux vaccins.  Du 27 au 31 mars, cet atelier réuni une soixantaine de participants venus de 10 pays d’Afrique de l’Ouest pour pouvoir tirer profit du réseau régional de surveillance existant de rotavirus.  Ceci, afin  d’étendre et de créer un réseau de surveillance régional des maladies diarrhéique-pédiatriques pour inclure les autres agents entéropathogènes et  recevoir les orientations sur les objectifs de la surveillance pédiatrique des maladies diarrhéiques élargies.

En ouvrant les travaux, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Moustafa Mijiyawa, a relevé l’impact des vaccins sur ces maladies diarrhéiques. «Les résultats sont essentiels, comme l’a démontré la surveillance sentinelle des nouveaux vaccins. La mise en œuvre de cette surveillance, effective au Togo depuis 2005, avec une intégration de la gastroentérite aigue en 2008, a permis de disposer de données de base. Le constat a démontré l’efficacité de ces nouveaux vaccins, mais aussi, les limites de cette approche de surveillance. Et comme le dit si bien un proverbe africain, l’ombre du zèbre ne comporte pas de rayures. Voilà pourquoi le souci d’aller au-delà des acquis, dont nous avons tiré les enseignements», a-t-il confié.

La représentante de l’OMS au Togo, Dr Lucile Imboua a saisi l’occasion pour féliciter le Togo qui a pu mettre en place avec succès deux sites de surveillance de nouveaux vaccins. « Ces sites sont reconnus dans la sous-région et les acteurs sont souvent sollicités pour appuyer leurs pairs à renforcer leurs systèmes de surveillance », a-t-elle souligné.

Il faut rappeler que l’une des principales stratégies de l’objectif 3 du plan d’action mondial pour les vaccins est d’introduire de nouveaux vaccins dans les programmes nationaux de vaccination. C’est dans ce cadre que l’OMS recommande l’introduction du vaccin anti pneumococcique et du vaccin contre le rotavirus.

Depuis 2008, l’OMS assure la coordination de deux réseaux de surveillance sentinelle qui sont le réseau mondial de surveillance des infections bactériennes invasives pédiatriques et le réseau mondial de surveillance des rotavirus, afin de s’assurer que les nouveaux vaccins introduits dans les pays ont un impact en termes de vie sauvée et sont sûrs

Mélissa BATABA

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