Une délégation de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), conduite par son président, M. Dago Yabré, a fait le tour de quelques centres de recensement électorales à Lomé. A l’issue de cette tournée, M. Yabré s’est réjoui du bon déroulement de ces opérations et confiant en ce qui concerne leur réussite.
Le recensement électoral, lancé le 29 avril, prennent fin le 6 mai. Depuis leur lancement, les opérations se déroulent dans de bonnes conditions, avec un engouement de la population dans tous les centres à Lomé. Une mobilisation forte qu’a pu constater, hier, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Dago Yabré, lors d’une visite de terrain dans les centres de recensement de l’école officielle la Poudrière Bè-Souza Nétimé (Golfe 1) et, de l’EPP de Kélégougan, (Golfe 2) à Lomé. Dans ces centres d’enrôlement, les électeurs se poursuivaient dans la quiétude. A Kélégougan, le président de la CENI et sa suite sont arrivés avec deux kits supplémentaires d’enregistrement mis à la disposition des agents recenseurs de ce centre pour renforcer la vitesse des opérations d’enrôlement qui enregistrent un regain d’intérêt sans pareil. Sur les lieux, la délégation a constaté une forte affluence de la population avec de longues files d’attente devant les bureaux de recensement, entrainant par endroit des bousculades et prises de bec liées à l’ordre de passage et à l’impatience de certains. Mis à part ces incompréhensions mineures de passage, la délégation a trouvé des agents recenseurs très acharnés à la tâche, dans l’ordre et la discipline.
Le président de la CENI a échangé avec les responsables de ces centres, dans le but d’avoir une idée de ce qu’il faut faire pour la réussite de ce recensement de la population en âge de voter au Togo. Au terme de la visite, M. Yabré a dit avoir une bonne impression des opérations. Selon lui, des files d’attente qui se forment expliquent l’engouement de la population à s’enrôler. De son point de vue, c’est parce que la mobilisation est forte que les gens ont l’impression que le travail est lent. « Certes, on a travaillé à un rythme ralenti, surtout le premier jour, et il faut reconnaitre que le début de toute chose est difficile. C’était un problème lié à l’adaptation du matériel de recensement à l’utilisation », a-t-il expliqué, soulignant au passage que le problème ne se pose en ces termes. Mais plutôt, il est question de poursuivre le travail qui maintenant permet d’enregistrer 150 personnes par jour et par kit. « Les choses sont rentrées dans l’ordre, je crois que c’est un bon rythme et une bonne chose », a-t-il conclu.
Cyril EKPAWOU
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