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Protection des consommateurs : Huit inspecteurs et contrôleurs de commerce ont prêté serment

Prestation de serment d'un récipiendaire
Protection des consommateurs : Huit inspecteurs et contrôleurs de commerce ont prêté serment

Après leur nomination au rang d’inspecteurs et de contrôleurs de commerce par le ministère en charge du Commerce, huit récipiendaires ont prêté serment, vendredi 13 décembre 2024, au Tribunal de grande instance de Lomé, avant leur entrée en fonction. Ils ont, désormais, pour mission de faire la promotion des opérateurs économiques et la protection des consommateurs. Ceci, à travers des contrôles et retraits des produits impropres à la consommation, la constatation des infractions suivie de la sanction, s’il y a lieu. Ils s’engagent ainsi à bien remplir leurs devoirs, à respecter le secret professionnel et à faire preuve de dignité et loyauté durant l’exercice de leurs fonctions.

Personnel du ministère et récipiendaires

Main levée, huit agents de contrôle du commerce, composés de cinq inspecteurs et de trois contrôleurs, ont juré, devant le peuple togolais, de bien et fidèlement remplir les devoirs de leurs charges et de ne pas révéler, même après avoir quitté le métier, les secrets professionnels dont ils ont pris connaissance dans l’exercice de leurs fonctions.

Par cette cérémonie, ces agents sont habiletés à procéder à la recherche et à la constatation des infractions à la réglementation de la concurrence. Ils ont la lourde tâche de mettre en œuvre la politique du ministère en matière de Commerce intérieur, des prix, de la publicité commerciale et de la prévention des fraudes. Les impétrants ont également pour mission d’assurer une meilleure implication des opérateurs économiques nationaux au commerce de distribution, de contribuer à la promotion et à la commercialisation des produits des filières porteuses, puis de contrôler la qualité des biens, des produits et des services, etc.

Au cours de la cérémonie solennelle, le président de l’audience, juge Essé Koudouwovo, a rappelé les missions et responsabilités dévolues aux récipiendaires, avant de les inviter à toujours exécuter leurs fonctions avec probité, dans le strict respect des lois et règlements. « En cette période des fêtes de fin d’année, nul n’ignore qu’il peut y avoir un déversement de plusieurs produits à la consommation sur le marché, surtout, les pâtes alimentaires, le riz, les boîtes à conserve, les boissons… Des riz peuvent être reconditionnés et revendus à des paisibles populations. Votre mission est donc de grande taille, parce que la qualité de vie des citoyens ou des consommateurs dépend du contrôle que vous aurez fait sur le terrain », a-t-il indiqué.

Selon le 2e substitut du procureur près le Tribunal de grande instance de Lomé, Tudiza Kouma Edem, le législateur donne les moyens à ces enquêteurs d’accéder à tous locaux, terrains ou moyens de transport à usage professionnel. Par contre, s’agissant des visites des locaux d’habitation, les agents habiletés doivent se faire obligatoirement accompagner d’un officier de police judiciaire, a-t-il ajouté. « …Votre travail est sur le terrain et c’est pourquoi, tous les moyens vous sont donnés pour traquer tous ces faussaires qui ne pensent qu’à leur poche au mépris de la vie et de l’intégrité du consommateur. C’est pourquoi, je vous invite à ne pas s’enfermer dans vos bureaux, après cette cérémonie de prestation de serment. Il faut sortir, aller sur le terrain, que ce soit dans les marchés, les supermarchés, les coins de rue, pour constater de visu ce qui s’y passe, afin de corriger ce qui doit l’être », a-t-il conseillé à ces inspecteurs et contrôleurs de commerce assermentés.

 Pour M. Tudiza Kouma, une présence régulière des enquêteurs sur le terrain peut décourager plus d’un commerçant véreux contre qui le combat n’est pas gagné par avance. Car tous les jours que Dieu fait, ils cherchent de nouveaux moyens pour frauder. « Vous devez avoir un contact aisé, savoir expliquer les choses, sans jouer le gendarme, même si à certains moments l’inspecteur de commerce et le contrôleur sont appelés à l’être. La vie et la poche des citoyens en dépendent et cela, il ne faut jamais l’oublier : notre sécurité alimentaire n’est pas des moindres, il faut donc en prendre soin », a-t-il souligné.

Bernadette A. GNAMSOU

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