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Promotion de l’agriculture climato intelligente en Afrique de l’Ouest : Un document du projet régional soumis à validation

Les participants à la rencontre
Promotion de l’agriculture climato intelligente en Afrique de l’Ouest : Un document du projet régional soumis à validation

 

La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) organise, à son siège, à Lomé, un atelier régional de validation de la proposition complète et du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) du projet de promotion de l’agriculture climato intelligente en Afrique de l’Ouest. Ce projet, porté par la CEDEAO, suite à un appel à proposition du fonds d’adaptation aux changements climatiques, entend apporter des réponses aux questions environnementales et agricoles par la diffusion des techniques agricoles appropriées adaptées aux changements climatiques. Ceci permettra aux pays de la sous-région de régler, de façon judicieuse, aussi bien les problèmes climatiques qu’agricoles, c’est-à-dire, produire tout en ayant l’œil sur les effets néfastes sur l’environnement.

Des responsables et experts des questions agricoles et environnementales de cinq pays, à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, de Ghana, le Niger et le Togo, sont, depuis hier, à Lomé, dans le cadre d’un atelier de validation du document du projet régional de promotion de l’agriculture climato intelligente en Afrique de l’Ouest. Il s’agit pour eux de se pencher, pendant deux jours, sur la proposition complète de financement et le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale dudit projet, en vue de sa prochaine soumission au Fonds pour l’Adaptation.

L’agriculture climato intelligente en Afrique de l’Ouest est un choix fait par les chefs d’Etat de la CEDEAO et de l’UEMOA, en juin 2015, à Bamako, au Mali. Ce choix est en cohérence avec le plan stratégique et la stratégie environnement et climat 2015-2019 de la BOAD, dans la mesure où il concourt à la croissance inclusive,  à la sécurité alimentaire et à la mobilisation de ressources concessionnelles ou gratuites auprès des mécanismes financiers de la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. D’un coût de 7 milliards de FCFA entièrement mobilisables sous forme de don sur les ressources du Fonds pour l’Adaptation, ce projet vise à réduire la vulnérabilité aux risques climatiques des agriculteurs et des pasteurs, à travers une mise à l’échelle des meilleures pratiques dans le domaine de la gestion des sols, de l’eau, de la transhumance, ainsi que des services climatologiques.

A terme, le projet devrait contribuer à renforcer les capacités des acteurs nationaux et régionaux, en vue d’un meilleur accès aux informations agro météorologiques, à apporter une assistance technique aux groupements de producteurs pour la mise en œuvre de sous-projets ayant un coût-efficacité avéré et à réaliser des ouvrages de maîtrise de l’eau et de gestion de pâturages.

Le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, s’est réjoui de la tenue de cet atelier de validation de ce projet qui doit aider l’agriculture à s’adapter à l’environnement. Il a remercié l’UEMOA et la CEDEAO pour l’initiative. Le représentant du président de la BOAD, M. Maxime Akpaca, s’est dit rassuré que le projet, qui sera validé, reflétera les besoins et les aspirations des populations bénéficiaires. Il a remercié les autorités nationales désignées par chacun des cinq pays et toutes les parties prenantes qui ont contribué à la formulation du projet.

Faustin LAGBAI

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