Un atelier national de formation des formateurs sur le programme du traitement universel des troubles liés à la consommation des drogues au Togo, se tient, à Lomé. Cet atelier est organisé au profit des professionnels de la santé et de l’Action sociale par le Comité National Anti-Drogue (CNAD), en collaboration avec le Plan Colombo et l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC). L’objectif de cette initiative est d’améliorer la qualité des services appropriés de prévention et de traitement de la dépendance aux drogues.
La présente session de dix jours s’inscrit dans le cadre du projet GLO K 32. Une initiative de l’Orffice des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) – Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mis en œuvre par l’ONUDC et l’OMS, ce projet a pour objectif global de promouvoir et de soutenir les politiques et traitements fondés sur les données scientifiques, éthiques, probantes, les stratégies et interventions, visant à réduire la charge sanitaire et sociale causée par la consommation et la dépendance aux drogues, avec un accent particulier sur les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Dans cette dynamique, l’atelier vise à faciliter le transfert, le partage d’expériences et le renforcement des capacités des bénéficiaires. Ceci pour réduire la demande de drogues dans notre pays et la sous-région, au moyen des outils du programme du traitement universel des troubles liés à la consommation des drogues. Il s’inscrit dans la continuité des formations précédemment organisées à Cotonou, au Bénin. La représentante du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Ahoéfa Vovor, a relevé que le phénomène de l’abus de drogue est un problème de santé publique avec ses conséquences dramatiques sur la sécurité et la stabilité des Etats. Pour cela, elle a invité les participants à accorder une importance particulière à cette formation qui «nous permettra d’avoir des outils nécessaires pour prévenir et prendre en charge efficacement les cas de consommation et d’abus de drogues dans nos différentes communautés».
Kpinzou EDJEOU
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