Le ministre nigérien de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale, M. Mohamed Ben Omar, assurant la présidence tournante du Conseil des ministres de la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES), a effectué, du 19 au 22 octobre, une visite de travail au siège de l’institution, à Lomé. Ce séjour, au Togo, du ministre Mohamed Ben Omar lui a permis de mener plusieurs activités dont la visite du nouveau siège du CIPRES, en construction à la cité OUA.
La visite d’échanges et de travail du président en exercice du Conseil des ministres de tutelle de la Conférence Interafricaine de Prévoyance Sociale (CIPRES), M. Mohamed Ben Omar s’est achevée dimanche. Durant son séjour au Togo, il a d’abord, visité les locaux de l’institution et ensuite échangé avec le secrétariat exécutif sur les conditions d’exercice des activités, en vue d’encourager le personnel à plus de performance.
A l’issue des échanges, le ministre Mohamed Ben Omar a félicité tout ce personnel qui se bat chaque jour, pour permettre à cet outil d’intégration régionale de connaître des lendemains meilleurs. Pour lui, les résultats élogieux obtenus montrent que les Etats africains peuvent bien s’organiser et gagner de grands paris. Il a aussi promis d’user du temps qui lui reste à passer à la tête de la CIPRES, pour faire aboutir tous les dossiers en instance.
Selon le président du Conseil des ministres de tutelle de la conférence, beaucoup de choses ont été faites et plusieurs actes ont été posés, depuis la dernière rencontre de Genève. Toutefois, il a encouragé les 17 pays membres à plus de rigueur dans la gestion de cet instrument d’intégration régionale.
Pour le secrétaire exécutif de la CIPRES, M. Innocent Makoumbou, cette visite est un grand témoignage de la volonté des Etats membres de renforcer les organes de la CIPRES dans leurs rôles et dans la mise en œuvre de leurs missions respectives d’amélioration et d’extension de la couverture sociale. Il a précisé que durant le mandat du ministre Mohamed Ben Omar, l’institution régionale a enregistré plusieurs avancées. Parmi ces performances, M. Makoumbou a cité, entre autres, le lancement des travaux de construction du nouveau siège de la CIPRES, la validation de la liste harmonisée des maladies professionnelles et du barème indicatif harmonisé d’indemnisation des risques professionnelles, la validation de la comptabilité analytique, l’adhésion à la CIPRES de nouveaux membres.
En dépit de ce tableau élogieux, M. Makoumbou a déploré le faible niveau de mise en œuvre par les Etats des recommandations issues des différentes missions de contrôle des organismes de prévoyance sociale. Toutefois, il a signalé que dans la dynamique actuelle, au sein de la conférence, des chantiers importants sont en cours. Il s’agit, notamment, de la création du Fonds africain d’investissement des organes de prévoyance sociale, du Code de sécurité sociale des Etats membres de la CIPRES, l’extension de la protection sociale aux travailleurs indépendants des professions libérales et à ceux de l’économie informelle et aussi la mise en place d’une retraite complémentaire.
Visite du chantier
Aussitôt après la séance de travail, M. Mohamed Ben Omar et sa suite se sont rendus sur le chantier du nouveau siège de la CIPRES, en construction à la cité OUA. Ce siège, dont les travaux d’exécution ont démarré en juillet dernier, sera opérationnel dans environ 15 mois. Il sera un édifice de cinq étages, d’un rez-de-chaussée et d’un jardin. Les équipes techniques sont à pied d’œuvre, afin de livrer le chantier dans le délai imparti.
A cet effet, M. Mohamed Ben Omar a salué le secrétariat exécutif dont l’ingéniosité a permis le démarrage effectif du chantier. Il a aussi exprimé sa gratitude au gouvernement qui a mis à la disposition de l’institution ce terrain. « Le chantier avance et je suis sûr que dans quelques mois la CIPRES disposera d’un siège digne de ce nom », a- t-il souligné
La CIPRES, organe d’appui technique aux caisses africaines de sécurité sociale, a été créée en 1993. Elle a pour rôle la promotion de la prévoyance sociale et la fixation des règles de gestion commune des organismes de prévoyance sociale. Elle compte aujourd’hui, 17 pays membres pour 19 Organismes de Prévoyance Sociale (OPS) affiliés.
Alex TEYI
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