Economie / Développement

Partenariat Public-Privé : Le Comité technique de concertation définit ses priorités de l’année en cours

Le ministre Sani Yaya salue la pertinence du cadre de concertation. A sa gauche, M. Tamégnon.
Partenariat Public-Privé : Le Comité technique de concertation définit ses priorités de l’année en cours

Les membres du Comité technique de concertation entre l’Etat et le secteur privé se sont retrouvés,  pour le compte de leur première réunion de l’année 2023. Présidée par le ministre Sani Yaya de l’Economie et des Finances, cette réunion a planché essentiellement sur le rapport d’activités 2022 et l’agenda du Comité, ainsi que sur le point relatif à la mise en œuvre des principales recommandations issues des différentes réunions.

Vue partielle des membres du comité.

 La première réunion du comité technique de concertation entre l’Etat et le secteur privé, au titre de l’année 2023, s’est tenue,  à Lomé. Elle a réuni plusieurs membres du gouvernement, ainsi que les présidents des organisations consulaires et patronales, avec la volonté manifeste d’accorder leurs violons pour asseoir les bases d’une transformation structurelle de l’économie nationale. Cette réunion était l’occasion de revisiter les faits marquants de l’année 2022 et de se projeter sur l’année en cours et celles à venir.

Des membres du gouvernement à la séance de travail.

Du bilan, l’on retient que l’année 2022 a été marquée par la poursuite de la consolidation de cette instance de concertation. Outre l’engagement commun à tenir régulièrement les réunions statutaires, des contacts directs entre les membres du gouvernement et les leaders du secteur privé ont été renforcés, afin d’enraciner la culture du dialogue entre l’Etat et le monde des entreprises, les autorités étant convaincues que le développement des entreprises conduira à celui de l’ensemble du pays.  L’autre temps fort de l’année 2022 est la redynamisation du dialogue fiscal entre l’Etat et le secteur privé, dans un contexte de partenariat Public-Privé.

Les représentants du secteur privé.

Au titre de l’année 2023, le comité compte initier, avec l’Institut National de la Statistique, une enquête de satisfaction du secteur privé. Ce sera un indicateur qui permettra d’évaluer la pertinence de ce cadre et d’examiner les axes d’amélioration à mettre en œuvre. Il entend travailler également à l’organisation de la première édition de la Journée Nationale du Partenariat, cadre d’écoute et d’échanges entre le gouvernement et l’ensemble des opérateurs économiques au Togo.

Construire une relation de confiance

« Nous avons confiance en nos entreprises, petites, moyennes et grandes, pour apporter une contribution efficace à la résolution des défis de long terme de notre pays, à savoir : la croissance, l’emploi et l’innovation. Notre engagement est d’accompagner au mieux leur développement au travers d’un environnement des affaires sain et en constante amélioration. Ce dialogue voulu par les plus hautes autorités de notre pays, est la clé pour construire une relation de confiance entre les entreprises et l’administration fiscale. L’ambition du gouvernement est d’avoir un cadre fiscal efficace permettant une collecte optimale des recettes qui n’entrave ni la croissance, ni l’emploi, ni le potentiel de croissance des entreprises », a fait savoir le ministre Sani Yaya de l’Economie et des Finances. Il a salué le leadership du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a su donner les impulsions nécessaires, afin que le cap des réformes soit maintenu, malgré le contexte difficile. Le ministre a félicité les acteurs publics et privés, notamment l’AGET, l’OTR, l’UPF et tous les représentants du secteur privé, pour la qualité et l’esprit de convivialité ayant prédominé lors des échanges.

Cultiver la résilience face aux crises

« La session de ce jour se tient dans un contexte toujours difficile, marqué par les incertitudes liées aux différentes crises sanitaire, sécuritaire, économique, climatique et alimentaire. Dans ce contexte de crise globale, le Togo maintient le cap des réformes destinées à renforcer la compétitivité de son économie et la qualité de sa croissance. La dernière revue nationale de mise en œuvre des reformes fait ainsi ressortir une performance encourageante, avec un taux d’exécution physique de 75% et 68% d’exécution financière. Cette dynamique de reformes, conjuguée aux mesures ciblées mises en œuvre par le gouvernement pour freiner la progression de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des couches les plus vulnérables, permettent d’assurer à notre économie une grande résilience. Au titre de l’exercice 2022, le taux de croissance ressort ainsi à 5.8%, avec une inflation contenue à 7.6% à fin décembre 2022 et qui est expliquée principalement par la hausse des prix des produits alimentaires et sur les transports, le logement, l’eau et le gaz. Et je voudrais rassurer que le gouvernement continue, en relation avec les institutions sous régionales, à travailler sur la question de la cherté de la vie », a conclu le ministre Yaya.

Le secteur privé, par la voix du président du Conseil National du Patronat, M. Laurent Tamégnon, s’est réjoui de la tenue de cette réunion, occasion de dialoguer pour parvenir aux différents objectifs fixés par le gouvernement et le secteur privé. « Le secteur privé a pris des engagements, dans le cadre du Plan national de développement, à savoir : la création d’emplois et le financement. Pour ce faire, nous nous devons de travailler ardemment pour y arriver et le gouvernement a le devoir de nous accompagner. Nous savons les difficultés nées des crises successives et qui n’ont pas laissé de répit au secteur privé, mais nous continuons par cultiver cette résilience que le chef de l’Etat nous a recommandée. Certaines décisions du pays ont fait bouger le secteur privé, notamment l’arrêté sur le SMIG, l’assurance santé et la prime de transport », a-t-il relevé, avant de rassurer de la fidélité du secteur privé aux côtés de l’Etat, pour l’accomplissement de la Feuille de route gouvernementale.

Faustin LAGBAI

 

 

 

 

 

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