Le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé poursuit son séjour au Japon dans le cadre de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), ouverte ce mercredi 28 août, à Yokohama.
« Faire progresser le développement de l’Afrique en recourant aux peuples, à la technologie et à l’innovation » : les échanges des chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique et du Japon vont graviter autour de ce thème lors de la septième TICAD ouverte ce mercredi 28 août, dans la ville de Yokohama. Pour la rencontre de cette année, il est question de penser au moyen d’accélérer l’équipement de l’Afrique en infrastructures adéquates à son développement global.
Plusieurs chefs d’Etat d’Afrique, des représentants d’organisations internationales et des investisseurs de haut niveau prennent part aux travaux aux côtés du Premier ministre japonais, Shinzo ABE et du chef d’Etat égyptien Abdel – Fattah Al- SISSI, co-président de la TICAD 7, pour faire le point de la coopération sur des sujets prioritaires.
Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé participe à cet important sommet qui définit les orientations d’un modèle de coopération qui s’articule autour de priorités partagées, à savoir la transformation économique, la promotion d’une économie résiliente, la paix et la stabilité.
Dans cette perspective, le Président Faure Gnassingbé et le chef du gouvernement japonais ont, au cours d’un entretien en tête-à-tête, passé en revue le partenariat agissant entre le Togo et l’Empire nippon, dans plusieurs secteurs socio-économiques.
A signaler que la TICAD a été lancée en 1993 et marque incontestablement la détermination du gouvernement nippon à être plus présent sur le continent noir. Elle est co-organisée par le Japon, le Programme des Nations Unies pour le Développement, la Banque Mondiale et la Commission de l’Union Africaine. Au fil des années, la TICAD est devenue une plateforme internationale, et repose sur le double principe d’appropriation par les Africains de leur développement et de partenariat international.
Pour cette rencontre de 2019, il est question de permettre aux pays africains de prendre conscience de l’importance de l’innovation technologique dans le processus de développement. La Conférence reviendra également sur les grandes décisions prises lors de la session 6 ; notamment sur la déclaration de Nairobi adoptée en 2016.
Les travaux ouverts hier prendront fin vendredi par des décisions susceptibles de propulser le continent africain loin dans le processus de l’émergence en s’appuyant sur le soutien indéfectible de ces partenaires de choix que représentent le Japon et les organisations de développement.
(Anita Atigakou)
TVT
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