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Nouveau code de la presse : La HAAC appelle la presse audiovisuelle à se conformer aux nouvelles dispositions de la loi

Le président de la HAAC ( milieu) a dirigé la session. A droite, M. Babaka
Nouveau code de la presse : La HAAC appelle la presse audiovisuelle à se conformer aux nouvelles dispositions de la loi

La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a tenu, le 23 février 2023, à son siège à Lomé, une réunion avec les responsables des médias audiovisuels, pour échanger autour des dispositions de la loi relative au nouveau code de la presse en vigueur. La rencontre a permis de leur présenter les innovations contenues dans cette loi votée et promulguée, en 2020, et de leur rappeler que le temps est venu de les mettre en œuvre, après l’épuisement de la période moratoire, en janvier dernier.

Une vue de l’assistance . A la première ligne quelques membres de la HAAC.

« Mise en œuvre intégrale des dispositions de la loi numéro 2020-001 du 7 janvier 2023 relative au code de la presse et de la communication en République togolaise ». Tel est le thème de la séance organisée, hier à Lomé, par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à l’attention des responsables des différents médias audiovisuels. Une rencontre qui a permis de rappeler aux participants les principales dispositions et innovations du Code de la presse et de la communication concernant ces médias. Une loi entrée en vigueur, depuis le 7 janvier 2023.

En effet, comme l’indique le rapporteur de la HAAC, M. Badjibassa Babaka, les dispositions relatives aux entreprises de presse audiovisuelle, qu’elles soient publiques ou privées, sont définies par le chapitre 2, articles 92 à 129 du code de la presse et de la communication. Selon lui, dans le cadre de la nouvelle loi et de la perspective de la migration vers la TNT, les radios et télévisions privées existantes devraient se limiter à l’édition de programmes (informer, éduquer, divertir, véhiculer les cultures). M. Babaka a relevé que les nouvelles dispositions portent, notamment sur le statut du promoteur (sans importance), le statut et la qualification de professionnels de la presse (trois catégories), et la qualification du directeur de la rédaction et du rédacteur en chef (article 97).

Au demeurant, étant donné que tous les organes font de l’information, il y a nécessité de créer un service chargé de l’information, de disposer d’une rédaction distincte des autres services. Ainsi, le responsable de ce service doit se conformer aux qualifications contenues dans l’article 97 (journaliste professionnel avec 7 ans d’expérience). Pour le rapporteur de la HAAC, il faut mettre un terme au cumul injustifié de fonctions (le même agent est animateur d’émission, chef de programmes, journaliste reporter, technicien, etc.) Il est temps, en vue d’une réelle professionnalisation, de respecter la nomenclature des métiers dans les organes audio-visuels.

Dans son mot introductif, le président de la HAAC, M. Pitalounani Télou, a souligné que l’année 2023 exige de la presse qu’elle prenne davantage conscience de sa responsabilité dans la sauvegarde de l’unité, de la concorde nationale et de l’intégrité de notre pays. Saluant une nouvelle fois la nouvelle loi consensuelle, fruit d’échanges et de discussions entre professionnels des médias à Kpalimé, M. Télou a fait noter qu’il est temps de passer à la mise en œuvre après la période moratoire expirée, depuis le 6 janvier dernier.

Jules LEMOU

 

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