Après la célébration des fêtes du nouvel an, les activités ont presque normalement repris ce mardi sur toute l’étendue du territoire national. La journée du lundi ayant été décrétée fériée, chômée et payée, par le gouvernement. A Lomé, toutes les grandes artères ont connu dès le petit matin, leur affluence habituelle. Les marchés et autres commerces ont rouvert leurs portes, sauf qu’à la mi-journée, les clients se faisaient encore rares. Les services de l’Etat étaient ouverts, les fonctionnaires et autres agents, au rendez-vous. Globalement, tous les secteurs de la vie socio-économique du pays ont renoué avec le Train-train de la vie quotidienne.
Les activités ont normalement repris dans la ville de Lomé, 48h après les fêtes de fin d’année. La vie a repris son cours normal après la fièvre des festivités. Ceux qui sont dans le commerce sont également visibles derrière leurs étalages comme au grand marché d’Adawlato. S’il y en a qui sont restés à la maison, afin de se reposer encore quelques jours, certains commerçants sont venus juste pour sonder le terrain après les fêtes. D’autres sont là parce qu’ils ont des contrats à honorer avec leurs fournisseurs. Seuls les clients n’étaient pas au rendez-vous. «Comme vous le constatez, il n’y a personne ; nous sommes au lendemain des fêtes. Tout est calme et nous attendons une reprise d’ici février», déclare Sarah, gérante d’une boutique. Dans les marchés périphériques, notamment, à Adidogomé, Agoé-Assiyéyé, Hédzranawoé, Gbossimé … les activités ont repris aussi mais c’est le même constat. Les clients se font encore rares ou ne se bousculent pas encore. M. Souleymane, commerçant au marché de bétail de Gbossimé relève : «Il n’y a pas beaucoup de clients comme auparavant. Nous ne sommes qu’au début de l’année. Il y a peu de clients mais, nous attendons». Pour M. Gilles Agbé, directeur de société, c’est normal que les activités soient encore timides car, chaque année, le mois de janvier a toujours été difficile pour les opérateurs économiques. « La non circulation des billets de banque au cours de ce mois de janvier, est une habitude parce que tout le monde vit au ralenti. Donc, le mois de janvier reste connu comme un mois très difficile », a-t-il ajouté. Par contre, au centre administratif, les bureaux ouverts très tôt ce mardi, ont connu la présence effective des travailleurs. En effet, directeurs, chefs de service ainsi que les fonctionnaires étaient présents à leurs postes. Ils étaient certes fatigués mais sereins de reprendre le travail. M. Komi Kouma, chef de service explique : «Il est de plus en plus difficile pour le fonctionnaire togolais de célébrer pleinement le nouvel An à cause des difficultés financières. Mais les fêtes de fin d’année ne se célèbrent qu’une seule fois dans l’année. C’est pourquoi, il faut mettre le paquet, malgré nos ressources très limitées.» Pour Madame Dela, agent d’une banque de la place, la journée chômée et payée a fait beaucoup du bien après toutes les tracasseries, avant, pendant et après les fêtes. Pour elle, cette journée de repos a été salvatrice, ce qui explique la reprise normale des activités. Dans tous les cas, les Togolais ont accueilli 2017, dans la joie et l’espérance, qu’elle soit porteuse de bonheur.
Yves T. AWI
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