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L’Observatoire Togolais des Médias s’ouvre à d’autres organisations professionnelles

Vue partielle des représentants des organisations de presse
L’Observatoire Togolais des Médias s’ouvre à d’autres organisations professionnelles

Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la presse, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) a organisé, ce mercredi,  à la Maison de la Presse, à Lomé, une assemblée générale extraordinaire. Les travaux, essentiellement consacrés à l’amendement des textes, ont permis à d’autres organisations professionnelles représentatives, notamment l’ATOPPEL, le PPT, le SYNJIT et l’URATEL, de se faire représenter au sein de l’instance d’autorégulation des médias qui comptait déjà dans ses rangs l’UJIT, le CONAPP, le SAINTJOP et le SYNLICO.

Depuis les derniers états généraux de la presse, il y a eu certaines recommandations parmi lesquelles l’union de toutes les organisations de la presse, en vue d’une action commune pour professionnaliser le secteur. Or, depuis la création de l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), en 1999, il n’y avait que quatre organisations qui sont représentées au sein de l’instance. Le paysage médiatique togolais ayant évolué, beaucoup d’autres organisations ont vu le jour. Il était impérieux de relire les statuts, de faire des amendements, afin d’intégrer de nouvelles organisations. C’est ce souci majeur qui a amené, l’OTM à copter d’autres organisations, notamment l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL), l’Union des Radios et Télévisions Libres du Togo (URATEL), le Syndicat des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) et le Patronat de Presse Togolaise (PPT).

Ainsi, en plus du CONAPP, du SYNLICO, du SAINTJOP et de l’UJIT qui constituent les anciennes organisations représentées, l’OTM compte désormais huit organisations de presse. Ceci permettra, selon le président de l’OTM, M. Aimé Dodzi Komla Ekpé, de mieux faire le travail, de baliser la voie pour que le respect des règles d’éthique et de déontologie soit une réalité, pour l’évolution de la presse togolaise. Selon M. Ekpé, cette assemblée générale extraordinaire a également permis de lancer quelques pistes de réflexion. « Il est donc demandé au nouveau bureau de faire une proposition, dans un délai d’un ou deux ans, pour voir dans quelle mesure on peut trouver la formule adéquate qui permettrait de faire une désignation au niveau de l’OTM », a-t-il précisé.

Tout en renouvelant ses remerciements aux nouvelles organisations, M. Ekpé a invité les membres désignés à oublier leur casquette d’organisation pour travailler à l’atteinte des objectifs de l’OTM. « Nous formons une grande famille et j’espère qu’à partir de maintenant, vous allez oublier votre casquette d’organisation à laquelle vous apparteniez. Vous devenez membres de l’OTM et vous devez travailler pour la presse et rien que pour la presse. Vous constituez l’instance d’autorégulation des médias, et vous devez défendre la presse en général. Nous jouons le rôle de « gendarme » ou d’encadreur pour, disons, faire en sorte que l’éthique et la déontologie soient respectées dans les différents organes. Nous sommes heureux de gagner ces compétences au sein de l’OTM », a conclu le président.

Komla GOKATSE

 

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