Porté sur les fonts baptismaux en 2014, l’Institut Supérieure de Droit et d’Interprétariat (ISDI) célèbre cette année le 10e anniversaire de sa création. Placées sous le thème « 10 ans d’engagement pour une formation de qualité », les activités devant marquer cette célébration ont été lancées le 29 Août 2023, au cours d’une conférence de presse, tenue au siège de l’institution académique de droit, en présence du président de l’ISDI, Dr.José Kwassi Symenouh.
Une occasion pour les responsables de l’Ecole Supérieur de Droit de faire le bilan de 10 ans d’activités pédagogiques de qualité et d’annoncer aux étudiants et au public togolais, l’ouverture cette année de deux nouveaux parcours d’avenir : le Master Sciences Politiques et Master Droit du Numérique et Protection des Données Personnelles.
Une vue partielle de l’assistance
Il y a une décennie, quelques visionnaires togolais ont su conjuguer leurs talents, leurs forces et leurs savoirs pour donner naissance à une Université d’exception. Année après année, les différents acteurs, notamment enseignants-chercheurs, administratifs et partenaires ont œuvré à la consolidation de cette maison. L’Institut Supérieure de Droit et d’Interprétariat (ISDI), puisque c’est de lui il s’agit, a lancé, le 29 Août 2023, au cours d’une conférence de presse, à son siège, une série d’activités pour marquer ses 10 ans de présence et de parcours exceptionnels au Togo.
Pour le directeur général de l’ISDI, Dr. Franck Kossi Somali, depuis sa création, l’ISDI est un temple de droit. Une école où la qualité de la formation ne souffre d’aucune contestation : Un corps professoral de renommée international, des méthodes pédagogiques innovantes qui visent à développer, à la fois, les qualités personnelles, les compétences professionnelles et l’esprit entrepreneurial. Un effectif bien maitrisé, les communications de travail et de formations adaptées. Selon Dr Somali, l’ISDI a opté aussi pour la professionnalisation des parcours universitaires. « L’école a trouvé une corrélation entre la théorie et la pratique en signant des conventions de partenariat avec le monde du travail. Une passerelle, une opportunité et des ouvertures aux étudiants afin de s’imprégner des réalités du monde du travail ». Il a également relevé que l’ISDI, c’est aussi l’ouverture sur l’international pour offrir aux étudiants qui souhaitent se former davantage à l’extérieur. « ISDI, c’est la reconnaissance de diplômes, des accréditations CAMES, une certification à la norme ISO 9001 version 2015 et un taux record d’insertion professionnelle des apprenants », a souligné le directeur général de l’Ecole Supérieure de Droit.
Porter des visions partagées
Depuis 2014, l’ISDI a fait du chemin et aujourd’hui, l’on constate que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. En terme de bilan, « c’est la fierté et la satisfaction, car nous sommes allés au-delà de nos objectifs et le bilan est largement positif », a déclaré le président de l’ISDI, Dr.José Kwassi Symenouh. Pour lui, son institution avait trois missions : la formation, cultiver l’excellence et l’employabilité (aujourd’hui, 65 à 68 pour cent des étudiants de l’ISDI travaillent).
Dans cette perspective, pour l’avenir, « c’est d’offrir un cadre agréable afin de continuer à mettre à la disposition du pays, des juristes de qualité. C’est pour cette raison, que l’ISDI va construire son siège ». Le président Symenouh a annoncé aussi la création future d’une fondation ISDI pour donner des bourses aux étudiants et les épauler dans des projets porteurs. Il envisage également de mettre en place un certain nombre de logiciels pour permettre aux étudiants de continuer leurs formations au pays, se doter des outils supplémentaires pour faire émerger des solutions nouvelles et favoriser la libre expression des talents et de la créativité.
De nouveaux Masters
L’année jubilaire d’étain de l’ISDI, c’est aussi le lancement de deux nouveaux Masters : Master Sciences Politiques et Master Droit du Numérique et Protection des Données Personnelles. Pour le Pr. Lawson Adolphe, l’esprit de ces nouveaux Masters, s’inscrit dans la dynamique de l’Institut Supérieure de Droit de combler le vide dans l’environnement politique du pays, former les jeunes pour mettre en œuvre les décisions politiques, économiques et sociales du Togo. Selon lui, le Master Sciences Politiques est une formation de quatre semestres et en deux parcours à savoir : gouvernance et intégration régionale puis gouvernance et développement international.
S’agissant du Master Droit du Numérique et Protection des Données Personnelles, il vient réguler l’utilisation des réseaux sociaux et le développement du numérique. « Ce nouveau droit est la bienvenue pour concilier l’autorité et la liberté. C’est la branche du droit qui traite les nouvelles technologies numériques. Elle va régir l’ensemble des problématiques posées par la société de l’information. Il s’agit de la protection de la vie privée, la protection de la propriété intellectuelle, la fracture numérique, droit des personnes », etc.
Il faut rappeler que les activités des 10 ans de l’Institut Supérieure de Droit et d’Interprétariat seront marquées par une pose de la 1ere pierre pour la construction du siège, un colloque international, une soirée de gala, une caravane à travers les artères du Grand Lomé, une remise de diplômes, une édition du livre du jubilé, une compagne de communication, des actions sociales, des célébrations religieuses, etc.
Moussouloumi BOUKARI
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