Une cérémonie de proclamation des résultats du 23e Cours de santé publique pour les cadres intermédiaires de développement sanitaire et de remise de diplômes a eu lieu ce mardi, à l’Institut Confucius à l’Université de Lomé (UL). Les récipiendaires une fois de retour dans leur formation sanitaires œuvreront à l’amélioration de la santé au sein des communautés.
Débuté le 23 janvier dernier, le 23e cours de santé publique pour les cadres intermédiaires de développement sanitaire à savoir : les assistants médicaux, les infirmiers et les sages-femmes a clos ses activités. Les 29 apprenants (23 togolais et 6 béninois) de ce 23e cours tous admis à la proclamation des résultats ont reçu leur diplôme. Durant onze mois, ils ont reçu 22 modules de cours théoriques, pratiques et de sortie sur le terrain au Centre de Formation en Santé Publique (CFSP) situé dans les locaux du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Lomé. Les connaissances acquises à l’issue de ces cours leur permettent d’élaborer et de gérer des programmes et projets de santé axés, sur les soins de santé primaires, de gérer un système de santé d district et de mettre en place un mécanisme de formation continue.
Le représentant du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Essohanam Norbert Boko a, à l’occasion, indiqué que la sortie de chaque promotion de cadres intermédiaires de développement sanitaire doit être un moment d’introspection et de réflexion sur le chemin parcouru, non seulement, en matière de la promotion de la santé au sein des populations, mais également, sur les curricula de formation à l’endroit de la jeunesse actuelle, afin de la rendre plus responsable. Pour ce faire, Pr Boko a convié les récipiendaires à plus d’éthique et de déontologie dans l’exercice de leur fonction.
Le représentant de la représentante-résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Mawuvi Gerson Tamakloé a, pour sa part, salué les dispositions institutionnelles prises par le gouvernement afin de permettre l’accès à un nombre de plus en plus grand de cadres nationaux. « Ces dispositions institutionnelles faciliteront la disponibilité d’une masse critique de ce personnel pour contribuer plus efficacement à opérer les changements attendus en matière de renforcement du système de santé (RSS) en vue d’une réponse efficiente et adaptée aux attentes des populations », a-t-il souligné. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel et collectif.
Françoise AOUI
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