Agriculture

Les performances du Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural évaluées à mis-parcours

Le ministre Oura Koura Agadazi (2ème de la droite) a ouvert les travaux
Les performances du Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural évaluées à mis-parcours

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, Col. Ouro Koura-Agadazi, a procédé, ce mardi, à son cabinet, au lancement officiel de la mission de revue à mis-parcours du Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural (PNPR). Initié et mis en œuvre par le gouvernement togolais, avec l’appui technique et financier du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le PNPR enregistre déjà certains résultats qui vont, en deux semaines, être évalués. Ceci, en vue d’améliorer ses performances. Son objectif est de contribuer au développement de l’entrepreneuriat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes au niveau local. La cérémonie de lancement s’est déroulée, en présence des représentants du FIDA, ainsi que d’autres acteurs impliqués dans ce projet.

L’évaluation à mi-parcours a pour objectif de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des activités du Projet National de Promotion de l’Entrepreneuriat Rural (PNPR), la gestion financière et administrative, de même que le niveau d’atteinte des résultats. Cette mission d’évaluation va, durant deux semaines, identifier les contraintes et sur la base de cette évaluation, redéfinir les activités à réaliser au cours de la 2e moitié de la vie de ce projet. Spécifiquement, il s’agit d’évaluer le niveau d’atteinte des réalisations quantitatives spécifiées pour les trois premières années de sa mise en œuvre. Il est également question d’évaluer la pertinence des orientations stratégiques dudit projet et des approches utilisées pour sa mise en œuvre. Elle vise, en outre, à analyser les effets générés par les premiers investissements du projet et leur contribution à l’atteinte de ses objectifs, les contraintes et les leçons apprises, ainsi que la gestion financière administrative et la passation des marchés. Cette évaluation va, par ailleurs, permettre de formuler des recommandations pour améliorer ses performances. Pour la circonstance, le PNPR, les bilans de l’exécution technique, Judiciaire et les difficultés rencontrées ont été présentés.
A souligner que le coût total du projet est estimé à 19,2 milliards de FCFA financé par le FIDA à hauteur de 10,8 milliards de FCFA, soit 54,4% du coût total du projet. La contribution des promoteurs des micro et petites entreprises rurales est de 0,915 milliards soit 4,8%. Les institutions financières partenaires (IFP) 4,2 milliards de FCFA soit 21,9% sous forme de crédit et l’Etat 1,86 milliard de FCFA soit 9,6%. Un gap de 1,7 milliard de FCFA soit 9,0% du coût total devrait être mobilisé par un co-financier, toujours recherché.

Réduire la pauvreté

A l’occasion, le ministre Ouro-Koura Agadazi a exprimé sa reconnaissance au FIDA pour son appui et accompagnement et l’intérêt qu’il accorde au PNPR. Un projet qui, a-t-il souligné, vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural, en particulier pour les jeunes. Avec pour objectif de contribuer au développement de l’entrepreneuriat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes au niveau local. Ceci, à travers la diversification des instruments de développement de l’entrepreneuriat rural, l’amélioration de l’offre de services de qualité en formation, ainsi que l’augmentation de la projection des biens et des services. Tout ceci, pour faire de l’agriculture, le socle de l’émergence du Togo. Pour cela, il s’agit, selon lui, de passer au peigne fin les goulots d’étranglement pour asseoir des stratégies efficaces, pour atteindre les objectifs escomptés. De ce fait, il a appelé tous les acteurs à s’impliquer activement dans une synergie d’actions pour de meilleurs résultats et inscrire le projet dans la durée. Les résultats attendus de sa mise en œuvre sont la création et consolidation de 1800 micro et petites entreprises rurales et de 7500 emplois directs.
La chargée du portefeuille FIDA pour le Togo et le Ghana, Mme Esther Kasalu-Coffin a félicité le Togo pour l’élection d’un de ses fils, M. Gilbert Fossoun Houngbo à la tête du FIDA. Elle a réitéré l’engagement de son institution à accompagner le pays dans cette démarche, visant à promouvoir le développement durable.
Kpinzou EDJEOU

 

 

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