La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) a tenu, ce lundi, à Lomé, une réunion d’information et d’échanges sur les activités de transport international du groupe Alliance Borderless à l’intention des acteurs du commerce, des transporteurs et de la logistique. Il s’est agi, en réalité, d’une rencontre consacrée à des consultations en vue de la relance des activités du comité national de ladite Alliance au Togo.
Les questions de facilitation du commerce et des transports constituent un sujet d’actualité, depuis quelques années, dans la sous-région ouest africaine et dans le monde entier. L’Alliance Borderless est un regroupement régional d’entreprises privées, locales ou mondiales et de leurs partenaires d’Afrique de l’Ouest qui partagent une vision commune d’œuvrer pour l’amélioration, la facilitation, la professionnalisation du commerce régional et international et surtout la promotion d’un accès plus facile aux marchés. Pour y parvenir, l’Alliance travaille sur des recommandations d’actions, de plaidoyers pour la réduction des coûts et des délais de circulation des biens et des personnes. Comme moyens d’actions, elle dispose de comités nationaux dans chaque pays, les quels servent de relais aux recommandations, à la diffusion des informations et aux actions de plaidoyers aussi bien auprès des pouvoirs publics que du secteur privé.
Ce jour à Lomé, les opérateurs sont entretenus sur l’Alliance Borderless, ses objectifs, ses moyens d’actions, afin de définir une stratégie de relance des activités du Comité national Borderless du Togo. C’est une exigence pour les participants de s’inscrire totalement et tous ensemble dans cette logique de travail de réduction des coûts, des délais de circulation et des temps de transit des marchandises au Togo.
Pour le secrétaire exécutif de l’Alliance Borderless, M. Justin Bayili, son institution est créée en 2012 et œuvre pour un commerce compétitif en Afrique de l’Ouest grâce à l’élimination des barrières au commerce et au transport, pour une libre circulation des biens et des personnes par la simplification et l’harmonisation des procédures et pour la promotion des investissements. « L’Afrique de l’Ouest a le coût des transports le plus élevé en Afrique mais, le corridor nord du Togo (Lomé-Cinkassé) reste le meilleur en matière d’élimination de barrières et de gouvernance routières », a-t-il précisé.
En effet, au Togo, les autorités ont pris un ensemble de mesures permettant surtout de faciliter les échanges. Un décret créant un cadre de concertation public-privé sur la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux a été récemment signé. L’objectif visé à terme par ces dispositions est la réduction des coûts et des délais, la maximisation du profit, la diminution du coût des produits et donc l’amélioration du panier de la ménagère.
Régine AKONGA
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