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Les nouveaux députés adoptent leur règlement intérieur

Le doyen d'âge M. Ablom Kouassi André Johnson a dirigé les travaux
Les nouveaux députés adoptent leur règlement intérieur

Les députés de la VIème législature ont tenu, ce 14 janvier 2019, leur deuxième session de plein droit, au siège de  l’institution, sous la direction du  doyen d’âge, l’honorable Ablom Kouassi André Johnson.  Cette séance plénière a été essentiellement consacrée à l’adoption du règlement intérieur, un texte qui doit régir le fonctionnement du Parlement pour les cinq années à venir. 

Les travaux de la séance plénière de la deuxième session de plein droit de la nouvelle législature se sont déroulés, hier au siège de l’Assemblée nationale. Les nouveaux députés ont adopté, au cours de cette séance, leur  règlement intérieur. Ce texte va qui encadrer, pour les cinq prochaines années, les activités de la représentation nationale. En effet, lors de la première séance plénière de la session de de plein droit, le 8 janvier dernier, une commission avait été mise en place, chargée de revisiter  le texte de la précédence mandature. Les  travaux de cette commission soumis aux parlementaires ont été adoptés, chapitre par chapitre,  après des apports des uns et des autres. Cet exercice a ouvert la voie, à une adoption, à l’unanimité, de l’ensemble du document ainsi amélioré.

La particularité de ce nouveau règlement intérieur réside, dans le fait que les députés de la VIème législature ont adopté une disposition relative au mandat du président de  Parlement. Cette disposition stipule que « le président de l’Assemblée nationale est élu pour un mandat d’un an renouvelable autant de fois, durant les 5 ans ».

Egalement, le texte prévoit qu’un groupe parlementaire doit représenter les 25 % du total des députés de l’Assemblée nationale.

A l’issue des travaux, le doyen d’âge, l’honorable Ablom Kouassi André Johnson a précisé que ce nouveau règlement intérieur doit être transmis  à la Cour constitutionnelle, « sous forme de résolutions », qui s’assurera de la conformité de ce texte avec la Constitution, afin de donner son quitus.  « C’est à l’issue de ce quitus que nous allons convoquer l’Assemblée nationale pour l’élection de son bureau », a-t-il signifié.

Yves T. AWI

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