L’Association des Médiateurs des Pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (AMP-UEMOA) tient son 7e assemblée générale ordinaire, depuis le 25 février 2025, à l’Hôtel du 2 février, à Lomé.
Axée sur le thème, « La médiation institutionnelle aujourd’hui dans l’espace UEMOA », cette rencontre se veut un cadre d’échanges pour analyser et identifier les actions face aux défis fonctionnels et existentiels auxquels sont confrontées les institutions de la médiation dans l’espace UEMOA.
Officiels et délégations des médiateurs institutionnels représentés
La rencontre accueille des délégations venues de la Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Mali, Burkina Faso et Togo. Elle se veut un cadre de réflexion et de partage d’expériences pour renforcer les relations entre institutions, en redynamisant leurs systèmes de fonctionnalités et d’interventions.
Pendant trois jours, les participants vont définir les modalités de la mise en œuvre de la stratégie de l’association et aboutir à l’élection d’un nouveau bureau. Ces assises offrent également une occasion de réflexion approfondie sur le thème de ce rendez-vous institutionnel : « La médiation institutionnelle aujourd’hui dans l’espace UEMOA ». Un thème qui appelle à consolider les acquis pour le renforcement de la bonne gouvernance et de la protection des citoyens.
En ouvrant les travaux, au nom du Chef de l’Etat, le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, M. Pacôme Yawovi Adjourouvi, a rappelé le rôle déterminant que joue les médiateurs dans la vie des nations et citoyens, depuis au moins une quinzaine d’années, à travers les mécanismes de dialogue et de négociation.
L’action des médiateurs largement positive avec des avantages
Dans son intervention la présidente de l’AMP-UEMOA et médiateur de la République togolaise, Mme Awa Nana Daboya, a rendu un hommage mérité aux chefs d’Etats et aux gouvernements de l’UEMOA, qui ont su mettre en œuvre des réformes adéquates pour répondre efficacement aux défis de la bonne gouvernance administrative et, partant, de protection des citoyens. Selon elle, « l’action des médiateurs de la République dans la sous-région est largement positive, avec des avantages en faveur des citoyens et de l’administration ».
Pour le représentant-résident de la Commission de l’UEMOA, M. Alioune Séné, la médiation institutionnelle n’est pas une spécificité des Etats. « Ces institutions ont su, à travers leurs multiples apports pour la construction d’un Etat de droit, voyagé à dans le temps et espace. A son avis, « leurs existences, rôle et place ne devraient plus faire l’objet de débats, au regard de plusieurs standards internationaux ».
Patouani BATCHAMLA
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