Un atelier de vulgarisation du code de l’Eau au Togo et d’échanges sur la gestion des eaux usées, a eu lieu, ce mercredi, à Lomé. La rencontre a permis de sensibiliser et d’outiller les acteurs sur les dispositions en vigueur et les textes réglementant le secteur, en termes d’approvisionnement en eau potable, d’accès au conditionnement et à la gestion des eaux usées.
Pour sensibiliser les professionnels des médias publics et privés, ainsi que les opérateurs économiques à cette loi et à la gestion des eaux usées, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique a initié, un atelier. Cette assise a permis aux participants de se familiariser avec les principes et les règles qui doivent régir toutes les actions dans le domaine de l’Eau et les sanctions que peuvent encourir les contrevenants. Ces derniers devront, de retour chez eux, travailler pour une large diffusion de ces textes, en vue de la sensibilisation de la population aux bonnes pratiques de l’hygiène à observer pour la préservation et la protection de l’environnement. Dans son mot d’ouverture, le directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, M. Dindiogue Konlani, a rappelé que le présent atelier se situe dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Eau dont le thème est : « Eau et les eaux usées ». Cette journée instituée, depuis 1992, vise à accroître la sensibilisation autour des questions liées à l’eau et à l’assainissement. Le thème de cette année, a-t-il souligné, est de mettre l’emphase sur l’importance de l’eau de boisson et surtout la gestion des eaux usées. Ces eaux, a relevé M. Konlani, sont considérées comme une ressource précieuse dans le cadre de l’économie circulaire. Selon le directeur, de l’Approvisionnement en Eau Potable, M. Affo Boni Adjama, l’eau consommée est rejetée dans la nature. Ainsi, 80% de la consommation d’eau potable sont considérés comme eau usée. Or, tout ce qui est rejet et qui n’est pas bien traité, constitue, pour la population, un danger, non seulement, pour la santé, mais aussi, pour l’environnement. C’est pour cela qu’il a émis le vœu que les participants à ce séminaire qui sont les utilisateurs des eaux et les médias puissent s’impliquer davantage dans la vulgarisation de ces textes et de prendre des dispositions pour le traitement de ces eaux usées. Il s’agit spécifiquement, pour les médias qui sont des canaux de transmission, d’élaborer des spots publicitaires, des émissions et des publications pour sensibiliser davantage la population. Quant aux industriels, le code leur demande d’installer des mécanismes pour le traitement des eaux usées.
Patouani BATCHAMLA
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