La cérémonie de clôture du 24e Cours de santé publique pour les cadres intermédiaires de développement sanitaire et de remise de diplômes aux lauréats a eu lieu, vendredi 7 décembre 2018, à l’Université de Lomé (UL). Elle a été organisée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, en collaboration avec le Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo.
Débuté en janvier, le 24e Cours de santé publique pour les cadres intermédiaires de développement sanitaire a clôturé ses activités après onze mois d’enseignements théoriques et de travaux pratiques. Vendredi dernier, les lauréats ont, au cours d’une cérémonie, reçu leur diplôme et ont été renvoyés à leurs nouveaux charges. Les lauréats, au nombre de quinze et issus du Togo et du Bénin, ont été formés à partir de 22 modules et ont pour mission de prévenir la survenue des maladies au sein des communautés. Ils ont également pour mission de notifier et de gérer les cas d’épidémies. En fin, les récipiendaires ont pour mission de gérer, de manière efficace et efficiente, les financements de l’Etat. La représentante du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Pr Anne Vovor a, à l’occasion, indiqué que le Centre de Formation en Santé publique (CFSP) a, de 1995 à ce jour, formé 542 cadres intermédiaires et convié les lauréats à faire preuve de professionnalisme, en vue du bien-être de la population. Elle a rassuré les lauréats de la prise en compte de leur doléance pour les années à venir.
Dr Davi Mawulé du Bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé au Togo (OMS) au Togo, a, pour sa part, relevé que le défi aujourd’hui, est de parvenir à une couverture sanitaire universelle de sorte que toutes les populations, quelle que soit leur appartenance socio-professionnelle, aient accès à un minimum de soins de santé et surtout de qualité. Le directeur du Centre de Formation en Santé Publique (CFSP), Pr Didier Koumavi Ekouévi a indiqué que, selon l’OMS, la santé est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé physique et mentale à un niveau individuel et collectif. En Afrique, a-t-il poursuivi, pour améliorer la santé physique et mentale au niveau individuel et collectif, il faut une masse critique de cadres intermédiaires en santé ayant reçu une formation solide en santé publique. Pour la réussite des missions assignées aux bénéficiaires de ces cours de santé publique, Pr Ekouévi a convié les communautés à la collaboration.
Françoise AOUI
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