La réunion d’experts, préparatoire sur le sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a pris fin le 11 juillet, à Lomé. Cette rencontre a permis d’élaborer d’importantes recommandations qui seront soumises à la réunion des ministres, le 28 juillet, et ensuite aux chefs d’Etat et de gouvernement des deux régions, le 30 juillet prochain. Ceci, pour qu’ils prennent des résolutions idoines visant à prévenir les conflits et à promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité dans l’espace CEDEAO-CEEAC.
Durant les deux jours de travaux, les experts ont échangé sur la situation sécuritaire générale en Afrique Centrale et de l’Ouest et sur des initiatives régionales et nationales destinées à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans l’espace CEDEAO-CEEAC. A l’issue des discussions, plusieurs recommandations ont été faites visant à éclairer davantage la prochaine réunion ministérielle. Un projet de déclaration des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été également examiné, pour son adoption au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, le 30 juillet prochain.
En mettant fin aux travaux, la vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, Mme Finda Koroma, a remercié l’ensemble des participants pour les diverses contributions faites au cours de la réunion et les a facilités pour la qualité des présentations et des discussions. Elle a, au nom de tous les experts, exprimé sa profonde gratitude au chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République togolaise, au Gouvernement et au peuple du Togo pour l’accueil chaleureux et fraternel qui leur a été réservé et pour les excellents moyens mis à leur disposition pour assurer le succès de leurs travaux.
Edu Mba Mokuy, secrétaire général adjoint de la CEEAC, chargé du département de l’intégration socioculturelle, a indiqué, quant à lui, que ces genres de rencontres constituent des occasions de renforcer les relations entre les deux régions. Elles permettent, dit-il, de réfléchir à des possibilités de pouvoir trouver des solutions à des problèmes que les deux communautés ont en commun. Les rencontres demeurent également un cadre où les Etats membres de la CEEAC et de la CEDEAO s’informent des stratégies, au niveau national et international, devant permettre de promouvoir la paix, la stabilité et le bien être dans les deux régions. M. Mba Mokuy a précisé que le problème de terrorisme, qui frappe les deux espaces, est l’une des causes principales de l’organisation de ce sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernement des deux régions, qui planchera, entre autres, sur les moyens financiers, pour pouvoir faire face à cette menace récurrente dans les deux communautés.
Komla GOKATSE
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