Le séminaire d’information et de formation dénommé « Mercredi de l’Entrepreneur » s’est tenu, ce 27 janvier, à Lomé, en mode webinaire. Organisée par l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF), cette rencontre s’est déroulée sous le thème « stratégies d’élaboration d’un plan de développement d’une PME ». Il s’est agi, pour les initiateurs, de renforcer les capacités des participants sur l’importance et les techniques d’élaboration d’un plan de développement de leurs entreprises.
Au-delà de la crise sanitaire liée à la COVID-19, plusieurs contraintes majeures au développement des Petites et Moyennes Entreprise (PME) ont été identifiées au cours de ces dernières années. Au rang de ces handicaps, il y a les difficultés d’accès aux financements, le déficit de capacité technique et managériale de la part des dirigeants et des employés de ces entreprises, la culture entrepreneuriale et l’innovation insuffisamment développées et valorisées. Aussi, la mise en place d’un plan de développement devient-elle un investissement nécessaire qui suppose une technique et un ensemble d’outils prévisionnels pour les entrepreneurs, notamment, en ce début 2021. Cela, pour doper la croissance de leurs entreprises à court, moyen et long termes.
Et c’est dans le but d’outiller les dirigeants et cadres d’entreprises sur ce plan, que l’Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (ANPGF/PME/PMI), a choisi de débattre, hier à Lomé, du sujet relatif aux stratégies d’élaboration d’un plan de développement d’une PME. Ladite formation s’est tenue en mode Webinaire, vu le contexte sanitaire actuel marqué par la pandémie de la Covid-19 et les contraintes physiques qu’elle impose.
A l’ouverture des assises, le directeur général de l’ANPGF, Mme Naka Gnassingbé- de Souza, a expliqué que les participants vont être entretenus sur l’importance d’un plan de développement pour une entreprise, les techniques ou le canevas de son élaboration et les stratégies d’évaluation et d’actualisation de ce plan. Pour elle, un plan de développement n’est pas figé et il faut des évaluations périodiques pour le réadapter par rapport à l’objectif fixé au départ et aux circonstances socio économiques éventuelles. « Avec cette crise sanitaire que nous vivons, les activités économiques sont fragilisées et souffrent d’une compétitivité insuffisante », a-t-elle précisé.
Abondant dans le même sens, le formateur de la séance, consultant en développement des organisations, M. Bossou Materne, a précisé que dans ce contexte, l’élaboration d’un plan de développement devient un impératif pour les dirigeants d’entreprises. « Ceci, leur permet de parer aux éventuelles difficultés, surtout conjoncturelles. Et ainsi maintenir leur compétitivité et la pérennité de leurs activités », a-t-il expliqué. Il a souligné que le plan de développement d’un PME est constitué de certains outils, parmi lesquels, le plan stratégique, le tableau d’évaluation des forces et faiblesses, les opportunités de menaces, le plan d’action annuel, etc.
Régine AKONGA
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