Les couches socio-professionnelles des Plateaux-ouest, notamment les préfets, maires et leurs secrétaires généraux, les chefs traditionnels, les organisations agricoles, les OSC ont été informées, le vendredi 19 janvier 2024, à Kpalimé, sur les mécanismes pratiques de mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU).
La rencontre de Kpalimé s’inscrit dans le cadre d’une tournée nationale effectuée par une délégation gouvernementale, conduite par le ministre Bawara Gilbert de la Fonction publique, du travail et du Dialogue sociale.
L’objectif est de mieux informer cette couche de la population sur l’AMU afin de favoriser une bonne compréhension ; d’expliquer aux participants comment cette assurance va fonctionner ; les procédures d’enrôlement des bénéficiaires ; les conditions requises pour en bénéficier ainsi que sur les prestations auxquelles les bénéficiaires ont droit. Il a été également question d’écouter les participants, de recueillir leurs avis et suggestions pour parfaire sa mise en œuvre sur le terrain.
La vision et le fondement de ce projet du chef de l’Etat
Le ministre Bawara a rappelé la vision et le fondement de ce projet du chef de l’État et les préoccupations majeures, pour faire en sorte que la population togolaise puisse disposer d’un système de santé qui permet d’offrir des soins de santé de qualité à tous. La santé, dit le ministre de la Fonction publique, est un facteur vital. « Une société dans laquelle les populations ne sont pas en bonne santé, n’est pas seulement une société défaillante mais une société improductive. On a besoin d’une population en bonne santé, pour travailler et contribuer à la richesse », a précisé le ministre. Il a rappelé les efforts du président de la République pour faire de la santé une priorité absolue.
Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux Soins, Moustapha Mijiyawa s’est, de son côté, appesanti sur les investissements faits en matière de formation, de renforcement des ressources humaines, des infrastructures en réhabilitation et en construction, des équipements afin d’améliorer les prestations sur le terrain. Il a également rappelé que malgré tous ces efforts, le chef de l’État continue de se préoccuper de la santé de ses concitoyens.
Le ministre en charge de l’Accès universel aux Soins, Jean Marie Koffi Ewonoulé Tessi a, quant à lui, défini l’AMU, ceux qui en sont concernés, son intérêt et avantage. D’après lui, les fondamentaux de l’assurance s’apparentent à une tontine où chaque membre attend toujours son tour. Dans l’AMU, il est demandé à tout le monde de fédérer les ressources et les contributions pour faire une sorte de cagnotte, une sorte de mutuelle n’excluant personne, de sorte que lorsque quelqu’un est malade, il soit pris en charge par ce dispositif. Le ministre a rappelé le taux de cotisation qui est de 10% partagé entre le salarié et l’employeur. Les retraités quant à eux ne paient que 5%. Il est revenu sur l’intérêt de l’AMU, précisant qu’il permet d’améliorer l’espérance de vie, de soutenir la production, la croissance, et de réduire l’absentéisme dans les services.
La ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Apédo-Anakoma Adjovi Lolonyon, a tout d’abord indiqué que l’AMU est une mesure sociale mise en place par le chef de l’Etat, dont l’objectif est d’assurer la prise en charge sanitaire de toute la population. Elle a éclairé l’assistance sur les procédures d’identification de ceux qui peuvent contribuer et ceux qui ne sont pas en mesure de contribuer à l’AMU. Mme Apédo-Anakoma a informé l’assistance du travail qui se fera par le régime social des personnes et des ménages mis en place par le chef de l’Etat suivant les critères définis dans ce régime, pour établir le statut des personnes vulnérables et non vulnérables.
Les représentants de l’INAM, Tébiè Valentin et de la CNSS, Dr Assima Claire, ont partagé avec le public, les aspects essentiels et pratiques de l’AMU.
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