En marge de la 32e assemblées annuelles d’Afreximbank, qui se itiennent à Abuja, au Nigéria, S.E. Wamkele Mene, Secrétaire général du Secrétariat de l’AfCFTA, a souligné que l’avenir économique de l’Afrique n’est pas une vision lointaine – il se déroule maintenant avec une projection de plus de 712 milliards de dollars d’ici 2035.
Selon lui, l’avenir économique de l’Afrique n’est plus un rêve à long terme, mais une réalité qui se construit dès à présent. Le Nigeria, la plus grande économie du continent, envoie désormais la plupart de ses exportations vers les marchés africains. Cela marque un virage clair vers le commerce intra-africain et la prospérité partagée.
Cet élan est motivé par des solutions africaines, avec Afreximbank au cœur des solutions, notamment le PAPSS, qui permet le commerce transfrontalier en monnaies locales, économisant jusqu’à 5 milliards de dollars par an en coûts de convertibilité.
Le Fonds d’ajustement de 10 milliards de dollars de l’AfCFTA (amorcé avec 1 milliard de dollars) aide activement les pays à mettre en œuvre des réformes commerciales.
Une installation d’un milliard de dollars est en train de développer l’industrie automobile africaine, de la fabrication de pièces à l’assemblage de
Ces développements représentent le début d’une nouvelle ère dans laquelle l’Afrique conçoit ses propres systèmes, investissant dans ses propres capacités et se positionne comme un acteur puissant et connecté dans l’économie mondiale.
L’Afrique, a-t-il soutenu, n’attend plus l’avenir. Elle le construit dès maintenant, sur la base de sa résilience, de son ingéniosité et de sa volonté d’intégration régionale.
(Afreximbank)
Moussouloumi BOUKARI
Rédacteur en chef Adjoint du quotidien national Togo-Presse
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