
Le Président du Conseil (PC), Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu, le 6 mai 2025, au palais de Lomé II, avec une délégation d’experts du Groupe de la Banque Mondiale (G/BM), conduite par le vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Ousmane Diagana. Ces experts prennent part, depuis lundi 5 mai 2025, à Lomé, à un atelier dénommé « Africa Leads » consacré à l’évaluation de l’impact des projets de développement que l’institution finance dans la région.
Au sortir de l’audience, M.M. Indermit Gill et Ethiopis Tafara, respectivement 1er vice-président du Groupe de la Banque Mondiale (G/BM) et vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) pour l’Afrique, ont, tour à tour, déclaré avoir été satisfaits des échanges qu’ils ont eus avec le Président du Conseil (PC), Faure Essozimna Gnassingbé.
« Je suis ressorti de cette audience très optimiste, parce que nous avons discuté des possibilités pour le Togo de pouvoir avoir une économie qui croît au-delà de 4% à 6 ou 7%, malgré un contexte économique global très incertain », a confié M. Indermit Gill. A ce sujet, il a indiqué que le Président du Conseil a « partagé avec nous sa vision et son plan pour accélérer la croissance économique du Togo. Il a parlé essentiellement de trois leviers. Le premier, c’est de mobiliser plus d’investissements privés domestiques et les investissements directs étrangers. Le deuxième, c’est l’amélioration de la gestion de l’administration publique. Et le troisième, c’est plus d’investissements dans les secteurs, notamment sociaux, la santé et l’éducation », a-t-il confié.
Dans le même sens, M. Ethiopis Tafara s’est d’abord réjoui de la qualité des travaux de l’atelier « Africa Leads » qui se déroule, du 05 au 09 du mois courant à Lomé. Cette rencontre regroupe les acteurs intervenant sur des projets financés par le Groupe de la Banque Mondiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle est considérée comme un évènement majeur, pour explorer les voies et moyens devant aider à mobiliser davantage de ressources, afin de financer des projets structurants. Ce qui devrait pouvoir accélérer les résultats de développement dans cette zone. « J’étais vraiment très impressionné par la vision du Président du Conseil. On a discuté sur l’alignement de ce qu’on fait au SFI avec le plan de développement du Togo. Et là, on va renforcer notre action dans les secteurs de la chaîne de valeur agricole, du numérique, du financement des Petites et Moyennes Entreprises (PME), du transport et logistique. En fait, on a beaucoup de perspectives pour ce pays », a-t-il laissé entendre.
Martial Kokou KATAKA
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