La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a visité, vendredi 20 décembre 2024, l’entreprise Green Industrie Plast, une unité de collecte et de valorisation de déchets plastiques à des fins de recyclage, implantée à Avénou, à Lomé.
Cette visite lui a permis de constater de visu les installations et le travail abattu, pour réduire la pollution environnementale. Elle était accompagnée d’une délégation, dont la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi Mivédor.
L’entreprise Green Industry Plast (GIP) Togo a accueilli sur son site, le 20 décembre 2024, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé. En visite dans cette unité de collecte et de valorisation des déchets plastiques, elle a constaté de près l’efficacité du processus de collecte, de tri et de recyclage des déchets plastiques. Cette descente sur le terrain confirme, non seulement le choix stratégique du gouvernement pour la promotion de l’économie verte, mais aussi, son engagement à soutenir cet ambitieux projet qui va contribuer à positionner le Togo comme un acteur majeur de l’économie circulaire et de création d’emplois. En ce sens, Mme Tomégah-Dogbé s’est réjouie du travail abattu et encouragé l’équipe de GIP-Togo à poursuivre ses efforts pour un environnement sain, propre et vivable pour tous. Elle a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils utiles, en vue de la croissance de cette entreprise de gestion de déchets plastiques.
Le Premier ministre en( 2e de la gauche) appréciant un produit fini des déchets plastiques
A l’occasion, le directeur général de GIP-Togo, M. Bemah Gado, a présenté à la cheffe du gouvernement, les projets ambitieux de son entreprise pour les années à venir. Il a également parlé de leur vision concernant l’implantation d’une unité de transformation à Tsévié ou à la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) et la construction de centres de valorisation des déchets, notamment à Notsè, Atakpamé et Kara.
Pour lui, ces initiatives visent à renforcer la chaine de recyclage et à participer activement à la préservation de l’environnement, tout en soutenant l’économie circulaire au Togo. « Nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette Unité, pour relever les défis constatés dans la mobilisation de ressources pour nos activités. C’est un modèle économique qui nous permet de collecter et de transformer des déchets plastiques. Pour ce faire, nous avons formé des femmes et hommes sur les plastiques à recycler. Nous disposons aussi de machines de broyage qui nous permettent d’obtenir des matières granuleuses qui vont servir à reproduire des objets tels que des seaux, gobelets, pavés, cannes pour des personnes en situation de handicap, et autres objets écologiques. Nous projetons, les années à venir, de fabriquer à base de ces matières, des tables bancs, tuiles, tables, reposoirs pour les espaces verts. Notre ambition est aussi d’étendre l’entreprise à l’ensemble du territoire et surtout de mettre en place une unité industrielle pour la transformation finale. Car par mois, nous traitons plus de trois cents tonnes pour une production annuelle de six mille tonnes. Le bénéfice pour nous d’entrer en zone franche serait de faire en sorte que les charges fiscales que nous portons soient réduites pour le bien du public et la facilitation des investissements », a expliqué le DG de GIP-Togo, M. Bemah Gado.
Pour la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Mme Rose Kayi Mivédor, ce programme d’envergure reflète les résultats des programmes gouvernementaux pour accompagner l’entrepreneuriat des jeunes. « Cette entreprise s’est inscrite sur un segment avec de multiples reconnaissances au niveau international et précisément au Kenya comme une entreprise innovante. Cette entreprise est vraiment un exemple épatant d’une économie circulaire. GIP-Togo en démontre l’audace, la créativité et la résilience de la jeunesse togolaise. C’est une visite inspirante des programmes gouvernementaux, en passant par le FAIEJ. Nous invitons les jeunes togolais à suivre ce bel exemple et à s’inspirer. Car nous le savons tous qu’entreprendre n’est pas facile. Mais, on peut, avec ténacité et résilience, faire de belles choses », a-t-elle laissé entendre.
Clémentine PANASSA
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