En séjour au Togo, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), M. Tidiane Boye, a été reçu par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, mardi 5 Septembre 2023, à la Primature. Les deux personnalités ont échangé sur les priorités du gouvernement pour le développement industriel et le renforcement des infrastructures de qualité, ainsi sur les questions liées à l’employabilité des jeunes.
Au sortir de l’entrevue, à la Primature, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), M. Tidiane Boye a confié que son institution ambitionne d’appuyer le développement industriel et le renforcement des infrastructures de qualité au Togo. Pour cela, il est de bon ton de venir s’imprégner des réalités du pays, surtout échanger avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, sur les priorités et attentes du gouvernement pour l’industrialisation. « Nous avons eu des échanges très fructueux, qui nous ont permis de cerner les priorités du gouvernement, ainsi que du chef de l’Etat pour l’industrie. Ces priorités ont été très claires et exprimées dans l’axe 2 de la feuille de route gouvernementale, ainsi que dans d’autres documents. La Cheffe du gouvernement a beaucoup insisté sur un aspect qui nous parait très important. Il s’agit de voir dans quelle mesure nous pouvons appuyer le pays à mettre réellement en place un écosystème qui favorise le développement du secteur industriel, ici au Togo. Cela, à commencer par la mise en place d’une politique industrielle cohérente et globale, mais aussi ciblée sur un certain nombre de secteurs de chaines de valeurs qui ont été identifiés et sur lesquels les politiques de soutien seront mises en œuvre, pour appuyer cette approche sectorielle ».
Insistance sur les questions liées à l’employabilité des jeunes
Selon le représentant de l’ONUDI, le PM a également beaucoup insisté sur les questions liées à l’employabilité des jeunes et ce que l’industrie pourrait, notamment apporter, en termes de créativité et d’emplois sur les chaines de valeur des secteurs sélectionnés, mais aussi pour l’entrepreneuriat et le renforcement des compétences des jeunes sur des aspects techniques, au niveau du développement industriel. « L’autre message de Mme Tomégah-Dogbé a porté sur le renforcement de l’infrastructure qualité. C’est-à-dire, faire en sorte que les produits togolais puissent avoir accès à des marchés, aussi bien au plan national, régional qu’international, et créer un label du Togo pour certains produits textiles, agro-industriels et autres », a-t-elle indiqué. En réponse, M. Tidiane Boye a réaffirmé la disponibilité de son institution à travailler avec l’ensemble des acteurs, pour le développement réelle et durable de l’industrie togolaise. « Le message que nous avons reçu du Premier ministre est très clair. Nous allons appuyer le renforcement de l’infrastructure au Togo, en travaillant avec les départements en charge de l’industrie et d’autres ministères. L’élément qui nous parait aussi important est de voir comment soutenir le développement de l’énergie pour appuyer effectivement l’industrie. A ce niveau également, l’ONUDI peut proposer un certain nombre de solutions allant du développement des bioénergies et des énergies renouvelables, ainsi que l’efficacité énergétique. Il est tout de même nécessaire de pouvoir mettre en place une gouvernance inclusive, pour conduire ce développement industriel. Pour plus d’impact, nous comptons mettre en place un programme B, qui nous permettra de travailler avec le gouvernement, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers », a-t-il déclaré. Le représentant de l’ONUDI a exprimé sa gratitude aux plus hautes autorités du pays, pour les actions menées pour renforcer la présence de son institution et redynamiser ses bureaux au Togo. « Cela nous permet d’être réellement opérationnel et d’apporter notre appui au développement industriel du Togo. Les semaines à venir, nous allons entamer le programme de renforcement de transitivité et de certification des produits prioritaires togolais », a conclu M. Boye.
Clémentine PANASSA
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