Le préfet du Golfe, M. Komlan Agbotsè a effectué vendredi le 29 mars 2019, une visite technique des sites inondés, suite aux pluies diluviennes des 17 et 22 mars 2019 dans les cantons d’Aflao-Gakli et d’Aflao Sagbado, à Lomé
Cette tournée a conduit le préfet du Golfe, M. Komlan Agbotsè sur 13 sites préalablement répertoriés. En compagnie de ses services techniques ainsi que de ceux de l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) et de l’Agence Nationale pour l’Assainissement et la Salubrité Publique (ANASAP), il a d’abord visité quatre sites les plus touchés par ces inondations dans le canton d’Aflao Gakli. Successivement, il s’agit des étangs d’eau identifiés à Wessomé Xetsiabi, à Totsi Gblékomé, à Amadahomé et à Avenou-Soviépé. Objectif : constater de visu, l’ampleur des dégâts et prendre des dispositions visant à prévenir ces genres de situations malheureuses. Ensuite, le préfet du Golfe s’est transporté pour les mêmes préoccupations dans le canton d’Aflao Sagbado. Il s’est rendu à Awatamé, Avédji Anyigbé (Boukarou), Ablogamé-EPL Essor, aux postes des douanes d’Adidogomé (face au lycée technique) et de Ségbé, à Logoté, Kpessoudji, Balissimé et Yokoè-Agblégan. Durant son périple, il a exprimé, non seulement sa compassion aux populations victimes, mais aussi a prodigué des conseils relatifs à l’interdiction par les textes en vigueur d’habiter ou de construire dans des zones déclarées inondables. Avec ces populations, il a échangé pour avoir une idée de ce qu’elles vivent lorsqu’il pleut. Partout, il a transmis le soutien du gouvernement après avoir recueilli les avis des uns et des autres sur ce qu’il faire pour mettre les populations à l’abri du spectre des inondations qui cette année, ont commencé trop tôt. A cet effet, M. Komlan Agbotsè a promis de rechercher avec les hautes autorités les solutions idoines aux problèmes d’inondations à Lomé. D’ores et déjà, de bonnes volontés se manifestent pour donner leurs terrains (lots) qui seront affectés à la construction des bassins de rétention des eaux pluviales. De même, des langues se délient pour condamner ceux qui lors des pluies diluviennes, déversent des déchets (ordures ménagères, matières fécales et autres) dans les eaux de ruissellement. Ce sont des actes inciviques sévèrement punis par la loi et qui sont lourds de conséquences aux plans sanitaire, environnemental, etc.
Cyril EKPAWOU
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