L’Union Africaine a organisé samedi 11 novembre un forum dédié aux femmes entrepreneures dans le cadre des manifestations marquant la 3e édition de la Foire Commerciale inter-africain, qui se tient du 9 au 15 novembre, au Caire.
L’objectif était d’offrir un cadre d’échange à ces femmes battantes, dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de la Libre – Echange Continentale africaine (ZLECAf), afin de trouver des voies et moyens pour améliorer leurs conditions de travail, avoir accès aux financements et accélérer le commerce intra-africain.
Le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Pr Benedict Oramah, qui s’est invité à cette rencontre, a surpris les femmes en invitant les banques et les institutions d’appui impliquées dans l’industrialisation à soutenir ces entrepreneures infatigables avant d’annoncer les dispositions prises par son institution pour les accompagner dans leur processus de développement.
Vue partielle des femmes au forum
Les femmes rencontrent parfois plus d’obstacles dans l’aventure entrepreneuriale. Elles ont besoin de soutien financier, de partenariats et d’actions à leur intention pour pouvoir prospérer dans leur entreprise.
C’est cette assurance que le président d’Afreximbank, le Pr Benedict Oramah, est venu apporter aux femmes entrepreneures, lors d’un forum organisé par l’Union Africaine dans en marge de la foire commerciale inter-africain.
Le président d’Afreximbank, a expliqué aux participantes que le plan stratégique d’industrialisation est un pilier fort de la banque. Elle apprécie les efforts des femmes qui, généralement, assurent une transformation sans pour autant avoir accès aux financements. « Quand les femmes montent un projet, l’impact est plus ressenti et c’est pour cela qu’il faut toujours les soutenir ». Raison pour laquelle, il a invité les banques et acteurs impliqués dans l’industrialisation à soutenir les femmes, à partager des informations utiles en faveur de la promotion entrepreneuriale. « Afreximbank apprécie vraiment les efforts des femmes qui représentent une grande valeur et nous sommes reconnaissant de la transformation assurée par ces femmes qui se débrouillent généralement sans avoir accès aux financements », a-t-il déclaré avant d’annoncer que son institution dispose des fonds subsidiaires pour les PME et « nous considérons les projets des femmes d’affaires comme les nôtre. Nous devons faire de notre mieux pour collaborer ensemble et je vous assure que nous sommes avec vous».
Selon le Commissaire pour le Développement économique, Commercial et Tourisme de l’UA, Albert Mouchanga, la semaine de l’industrialisation en Afrique coïncide avec la foire de la ZLECAf. Les femmes africaines sont des entrepreneures mais elles font face à de nombreux défis. Les aider va permettre de réaliser notre potentiel de développement. C’est pourquoi nous encourageons l’éducation et la formation tout en exhortant tous les entrepreneurs africains à promouvoir les compétences industrielles. L’Afrique a besoin d’approches novatrices, des normes pour protéger la qualité de nos produits. Ce qui se fera à travers nos programmes coopération et le dialogue entre les différentes parties prenantes.
La Directrice exécutive du Centre international du commerce, Mme Pamela Coke-Hamilton, de son côté, a plaider pour l’autonomisation des femmes, le renforcement du partenariat institutionnel entre les différentes parties prenantes mais surtout la volonté politique et le leadership collectif des Etats membres de l’UA pour travailler ensemble en faveur du développement de l’entrepreneuriat féminine.
La Zone de la Libre – Echange Continentale africaine, qui a le potentiel de stimuler le commerce intra-africain des produits et services, les femmes dans leurs interventions, ont plaidé pour la promotion des chaines de valeur régionales, l’intégration économique et le développement des PME.
Moussouloumi BOUKARI
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