Neuf organisations de la société civile togolaise ont signé, ce jeudi 6 février, à Lomé, une convention avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de Micro financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM). La cérémonie de signature s’est déroulée entre le représentant-résident du PNUD, M. Aliou Dia, et des bénéficiaires, en présence du représentant du ministère de l’Environnement.
Cette cérémonie de signature des protocoles de financement entre le PNUD et neufs organisations de la société civile est la 10e du genre. Le PNUD consent ainsi à accorder des subventions d’un montant total de deux cent quatre-vingt-six mille (286 000) dollars américains, soit plus de cent soixante-huit millions (168 000 000) de francs CFA à ces organisations, pour la mise en œuvre de leurs projets. Dans les faits, le montant de la subvention pour chaque projet varie entre 10 et 28 millions de francs CFA.
En effet, les neuf nouveaux projets, retenus au terme d’un processus de sélection, permettront à soutenir les initiatives communautaires de conservation, de restauration et d’utilisation durable des ressources naturelles. Ceci, pour renforcer la résilience des populations face aux effets néfastes des changements climatiques. Ces projets seront mis en œuvre dans toutes les régions du Togo, au cours des deux prochaines années.
Le Représentant-Résident du PNUD au Togo, M. Aliou Dia, à cette occasion, a rappelé les multiples actions qu’a menées son institution dans le cadre de la mise du Programme de Micro financements du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM). Pour lui, c’est depuis 2009 que le programme accompagne ces projets. A ce jour, l’organisation onusienne a financé 104 projets pour un montant total de deux millions neuf cent cinquante-deux-mille huit cent soixante-quinze (2 952 875) dollars, soit un peu plus d’un milliard sept cent millions de francs CFA. A cet effet, il a réitéré l’engagement du PNUD à soutenir ces projets qui contribuent à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations bénéficiaires.
Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature, M. Koffi Dimizou a, quant à lui, invité les neuf organisations à veiller à l’application rigoureuse des clauses du contrat et à compter sur la disponibilité des leurs services techniques pour assurer le succès de leurs projets.
Gisèle SONHAYE-NAPO-KOURA
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