Une délégation du bureau du Conseil National du Patronat du Togo (CNP-Togo) était, le 11 janvier, au service d’hémato-oncologie du CHU Sylvanus Olympio, à Lomé où elle a été au chevet des enfants malades de cancer. Elle leur a apporté un don de vivres et non vivres, d’une valeur de trois millions (3 000 000) francs CFA. C’est un geste qui va apporter un rayon de soleil dans le cœur de ces enfants, afin qu’ils puissent s’égayer un tant soit peu, comme les autre enfants savent le faire partout. Ce don est composé de sacs de riz, de bidons d’huile végétale, de cartons de lait et de produits pharmaceutiques.
Le président du CNP-Togo, M. Coami Sedolo Tamegnon, a fait savoir que cet acte est le fruit d’une prise de conscience, à la suite d’un événement douloureux auquel les membres du Conseil ont été témoins, lors de leur passage, à l’occasion des fêtes de fin d’années, au CHU Sylvanus Olympio.
A l’époque, le CNP-Togo a trouvé des enfants de 1 à 10 ans souffrants dans une atmosphère morose et triste. « C’est pourquoi le patronat a jugé utile de se lancer dans cette action sociale, pour soulager un peu les contraintes des parents et enfants qui se trouvent dans cette situation », s’est confié M. Tamegnon.
Le représentant le directeur du CHU Sylvanus Olympio, M. Yawo Akotia a remercié vivement le Conseil National du Patronat, pour ce geste d’humanitaire. Pour lui, ce passage de CNP-Togo est une grâce pour les pensionnaires du service d’hémato-oncologie qui, pour la plupart, souffrent de maladies sévères. «Ces enfants ont besoin constamment de soutien et celui-ci vient à point nommé », a-t-il souligné.
Dr Jules Koffi Guédénon, pédiatre audit service, a précisé qu’actuellement, 32 enfants sont hospitalisés et suivent des traitements, chacun suivant sa pathologie. Il a fait savoir que plusieurs types de pathologies y sont prise en charge. Il s’agit du cancer du rein, de la leucémie ou cancer du sang, des cancers de l’os, et de l’œil ou le rétinoblastome… Il a convié les parents à faire consulter tôt leurs enfants dès qu’ils constatent des anomalies. Car, avec une détection précoce, sur les enfants. « Nous souffrons moins pour les guérir et il y a de forte chance qu’ils guérissent rapidement lorsque la maladie est détectée à temps », a-t-il conseillé.
Mireille Dédé BENISSAN
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