Une conférence de presse s’est déroulée, ce mercredi 18 avril, dans les locaux du ministère des Infrastructures et des Transports, à Lomé. Il s’est agi, pour la Direction des Transports Routier et Ferroviaire (DTRF), d’éclairer le public, à travers les médias, sur les différentes innovations introduites dans le fonctionnement de cette institution. Particulièrement, les processus d’immatriculation des engins et d’obtention du permis de conduire ont meublé les débats au cours de cette conférence.
Des réformes dans le secteur du transport routier ont été préconisées par le gouvernement togolais et mises en application, depuis quelques années déjà, par la Direction des Transports Routier et Ferroviaire (DTRF). Ceci, pour plus de compétitivité dans le domaine. Dans ce cadre, l’automatisation et l’informatisation de toutes les procédures utilisées, ont été adoptées. Et comme tout changement pose souvent problème, ces innovations sont critiquées ici et là. D’où cette rencontre avec les différents médias pour situer les uns et les autres sur ce qui se fait en réalité dans le domaine. Ils se sont penchés spécialement sur les cas de l’immatriculation des engins à deux et à quatre roues et l’obtention du permis de conduire.
D’entrée de jeu, le directeur des Transports Routier et Ferroviaire, M. Délato Agbokpè, a précisé que ces réformes ont amélioré sensiblement les conditions de travail et réduit considérablement le temps dans les processus d’immatriculation des engins et d’obtention de permis de conduire.
Parlant de l’immatriculation des vélomoteurs et des véhicules, M. Agbokpè l’a définie comme étant l’identification de ces engins. Pour lui, circuler avec un engin non immatriculé relève d’une infraction et est passible de peine. « Aujourd’hui, a souligné le directeur, l’automatisation de la procédure permet la traçabilité et la rapidité. Et en moins de 48h, tout acheteur de véhicule peut obtenir son immatriculation, la carte grise définitive et se faire poser la plaque, avec le concours des services impliqués ».
Au niveau du permis de conduire, le processus est passé à deux phases : la théorie et la pratique. « Nous nous en réjouissons. Sur toute la ligne, il n’est plus question de pots de vin pour faciliter l’obtention de ce document à un candidat. A ce jour, la réforme est appliquée et est sûre à 85%. Nous sommes en train d’assainir le domaine des autos-écoles par le biais des agréments pour qu’elles aussi jouent correctement leurs partitions… », a relevé M. Agbokpè.
Le directeur des Transports Routier et Ferroviaire a saisi l’occasion pour appeler les propriétaires ou les acheteurs de véhicules et d’engins à s’assurer que les transitaires choisis sont agréés par l’Etat. Ils peuvent également suivre, à partir de leur Smartphone, toutes les étapes de l’immatriculation de leur véhicule, à travers une application à installer qui est disponible à la DTRF. Tout ceci permet de débouter les faux prestataires, a-t-il conclu.
Régine AKONGA
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