Un atelier de renforcement de capacités se tient depuis ce jeudi 11 mars, à l’Institut Confucius de l’Université de Lomé sur le thème : « La commande publique et la gestion des finances publiques ». Il est organisé au profit des responsables du ministère de la Communication et des Médias, afin de les mettre au même niveau d’information sur les nouvelles exigences en rapport avec la réforme de gestion des affaires publiques engagées par l’Etat sur la base d’une approche de gestion axée sur les résultats. Les travaux ont été ouverts par le ministre de tutelle, Pr. Akodah Ayewouadan.
L’Etat togolais s’est doté d’une feuille de route visant à restructurer son action et à l’orienter vers des actions prioritaires, afin de susciter l’adhésion des populations aux mesures qui sous-tendent la mise en œuvre du processus de développement. C’est pour se mettre au pas de ce dynamisme, que le ministère de la Communication et des Médias organise, depuis ce 11 mars, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des directeurs et chefs de services du département.
L’objectif est de permettre aux participants de s’approprier les instruments et outils nécessaires pour la mise en œuvre effective, efficace et efficiente de la chaîne de « programmation, planification, budgétisation, exécution et suivi-évaluation (PPBESE) » que l’Etat a intégré dans les stratégies de développement. Plus spécifiquement, l’atelier leur permettra de s’approprier les notions de droits et obligations des agents publics, la gestion de la carrière du fonctionnaire et le régime disciplinaire auquel il est soumis. Ces notions seront complétées par débats sur le processus d’élaboration et d’exécution du budget programme de l’Etat, ainsi que les concepts et l’utilisation des outils et instruments de performance dans la logique de la gestion axée sur les résultats à travers l’implantation de la chaîne PPBESE.
En ouvrant les travaux, le ministre Akodah Ayewouadan a relevé les problèmes qui gangrènent les services publics et portent toujours atteinte au bon rendement. Selon le ministre, ces problèmes s’expriment en termes de retard, d’irrégularité, du service mal rendu, de mauvais accueil et déploiement du personnel, etc.
«Dans les services les personnes qualifiées sont peu utilisées ou non-utilisées. Les personnes non qualifiées sont placées à des postes non mérités, ce qui ne donne jamais le rendement adéquat. Donc, l’adaptation des administrations publiques aux nouvelles exigences de bonne gouvernance, dépend de la place qui y est accordée au potentiel humain, à la qualité du service, ainsi que des processus de travail, parmi les stratégies de mesure de la performance », a-t-il souligné.
Par conséquent, le ministre Ayewouadan a exhorté les participants à participer activement aux travaux, afin de capitaliser au maximum les connaissances pour que les objectifs escomptés soient atteints aux grand bonheur de tous.
Vincent K. HOEDANOU
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